Prévue le 05 mai 2025 dans la ville de Yaoundé, le comité d’organisation a tenu une rencontre ce 10 février à Yaoundé à l’effet de présenter le projet du concours LE PRIX DE L’EVEIL au public.
Il s’agit d’un atelier d’initiation du journalisme en présence du journaliste émérite François BINGONO BINGONO, au bénéfice des élèves du secondaire qui prendront part à cette première édition du concours le prix de l’éveil. Une initiative de l’équipe dirigeante du journal l’Afrique en éveil, en collaboration avec les Éditions CLE, qui a permis de réunir une masse des professionnels de médias, les clubs journaux des écoles en compétition au concours le prix de l’éveil sous la conduite de leur encadreur, les partenaires au projet notamment les éditions CLE et l’Harmattan.
L’objectif est de contribuer à la détection des talents journalistiques en milieu scolaire, afin d’asseoir une communication harmonieuse y relative dans l’organisation du concours le prix de l’éveil.
Pour le promoteur du groupe presse l’AFRIQUE EN ÉVEIL, il est question de dénicher les talents journalistiques de demain. « Nous avons pensé qu’au lieu de faire un journal comme les autres, nous pourrions faire un média social, c’est à dire un journal qui va rentrer dans la sphère sociale pour essayer de gérer et de résoudre les pressions pas seulement au niveau de l’écrit, au niveau de l’efficacité, mais ce que ce journal pourra apporter dans la fabrique sociale. Étant journaliste, nous avons pensé que, mettre en place un prix pour encourager les jeunes issus des clubs journaux dans les établissements serait déjà la première porte à franchir, pour instiguer notre volonté d’œuvrer, de faire de l’AFRIQUE EN ÉVEIL un média social. L’objet de ce casting c’est de réunir les élèves du secondaire pour faire en sorte que nous puissions dénicher des talents journalistiques de demain. Comme vous le savez certainement, les sociétés sont façonnées par leur modèle journalistes, par les modèles de presse mis en place pour mobiliser l’opinion afin de porter les combats auxquels les sociétés sont confrontées. Alors, le casting a pour but de dénicher les talents d’avenir, des talents qui feront en sorte que demain nous puissions avoir une presse qui puisse défendre les couleurs d’un monde à venir, qui puisse défendre les couleurs de l’Afrique, qui puisse prendre en considération l’état social de l’Afrique en devenir, en construction, que les africains veulent pour eux-mêmes ».
Flore SATEU, Chargée de la Communication aux Éditions CLE, membre du comité d’organisation a été motivée par le concept: « on ne peut pas produire ce qui n’est pas écrit, puisque nous sommes une maison d’édition panafricaine. Alors un projet d’édition comme celui-là, nous voyons cela comme une aubaine pour promouvoir la littérature africaine, la littérature panafricaine ». La motivation pour soutenir cette initiative n’est pas en reste. Flore SATEU revient: « Dans notre plan d’actions cette année, nous avons prévu un projet comme celui-là. Et lorsqu’ils sont venus nous demander d’être partenaire à cette initiative, nous n’avons pas réfléchi, nous avons tout de suite donné notre accord de principe, parceque nous sommes là pour promouvoir l’éducation ». Il est nécessaire de rappeler que les éditions CLE ont plusieurs ouvrages au programme scolaire. Elle ajoute: « Et pourquoi ne pas encourager ces jeunes là qui voudraient aussi devenir demain comme les Aimé Césaire ou alors Engelbert Mveng entre autres ». Pour récompenser les gagnants, les éditions CLE ont prévu des gadgets, des dons en nature, des livres, des cadeaux.m
Selon le Savant enseignant, Patriarche, François BINGONO BINGONO, il faut donner à l’Afrique ce qu’elle a de bien, et pas seulement ce qu’elle a de mal. « Et l’idéal serait que, nous endiguions dans la tête des petits enfants de secondaire, l’amour de l’écriture. Pourtant, es ce qu’il se jetterait à pied joint dans l’écriture sans en avoir rouages? Ma présence ici consiste à leur donner les BA de l’article de presse pour qu’ils affrontent le concours avec des armes nécessaires, et pour qu’ils remportent. Nous avons souvent été lacunaires en impliquant la jeunesse dans des activités dont ils n’ont aucune connaissance. Alors en amont, ma présence ici consiste à offrir aux prochains candidats les BA du journalisme, les BA de presse, qu’ils en sachent ce que c’est. Et je puis vous assurer que, nous pouvons ainsi susciter cela pour découvrir des vocations pour l’avenir de la presse camerounaise. Je suis très heureux de cette initiative. Donnez des armes à ce qui voudraient embrasser la carrière de journaliste, la carrière d’auteurs d’articles de presse » a-t-il indiqué.
Pour Stella Ngoumche, élève en classe de Terminale Bilingue au Collège AMASIA, c’est un moment agréable. « J’ai retenu que, pour écrire un article de presse, il faut premièrement le titre, deuxièmement le chapeau, troisièmement le développement, quatrièmement les intertitres et enfin la chute qui est considérée comme une conclusion en journalisme. Et je crois que je vais participer à ce concours parce que c’est très intéressant » a-t-elle confiée.
Tjang Frida
