Le lancement officiel de la campagne de sensibilisation s’est tenu le 31 juillet 2024 au siège des SYNERGIES AFRICAINES, sis au quartier Melen à Yaoundé. Coprésidée par les Ministres de la Santé Publique, Manaouda Malachie, président du comité national de lutte contre le Sida (CNLS) et du ministre de la jeunesse et de l’éducation civique ,Mounouna Foutsou .
Placé sous le thème « Non aux déviances et à la dépravation des mœurs, oui à un avenir sans VIH/SIDA ». Un thème qui invite la jeunesse à se détourner des comportements à risques et à s’engager pour un avenir sans VIH/SIDA. En effet, l’édition 2024 consiste à sensibiliser les jeunes de 15 à 24 ans et particulièrement les jeunes filles sur les comportements à risque vis-à-vis du VIH, et les encourager à se responsabiliser et à se protéger contre le virus.
Il est question durant cette période de former au moins 600 pairs éducateurs; permettre à au moins 40 000 personnes de connaître leur statut sérologique grâce au dépistage; distribuer au moins 500 000 préservatifs masculins, féminins et lubrifiants pour promouvoir l’utilisation correcte du préservatif. Ceci à travers des interventions médiatiques, des campagnes digitales, des sensibilisations à proximité, des campagnes d’affichage, de conseil et de dépistage du VIH etc…
Lors de son allocution, le Ministre de la Santé est revenu sur la nécessite de lancer cette campagne. « Aujourd’hui, nous avons un thème que nous avons communiqué aux jeunes, c’est de dire non à la dépravation des mœurs, non à certains comportements déviants et oui à une jeunesse sans VIH. C’est possible d’avoir une jeunesse sans VIH si tout le monde prend conscience parce qu’aujourd’hui, ce que nous voyons dans notre jeunesse, si rien ne change l’avenir pourrait être compromis. Il est donc important que cette jeunesse qui passe son temps à faire des comportements de déviance, des comportements d’indiscipline, comportements inciviques comme l’a relevé le Président de la République dans son discours du 11 février dernier, si rien ne change, nous allons avoir des problèmes. Donc, nous voulons les amener à renoncer à l’alcool, renoncer à la drogue, renoncer à ses comportements déviants et à l’indiscipline, renoncer à tous ces comportements qui ne visent pas leur avenir, qui ne visent pas leur santé. Nous avons mis à leur disposition un ensemble d’éléments, un ensemble d’encadreurs pour les amener à ce renoncement » a souligné Dr Manaouda.
Lancée en 2003 par Chantal Biya, l’opération « vacances sans sida » comporte des éléments clés axés sur le rejet des déviances et de la dépravation des mœurs (elle met en garde contre les comportements sexuels à risques qui peuvent mener à la contamination par le VIH s’agissant des relations sexuelles non protégées, des rapport sexuels multiples); Aspiration à un avenir sans VIH/SIDA. Il s’agit d’encourager les jeunes à prendre le contrôle de leurs santé sexuelle et à faire des choix responsables pour construire un avenir meilleur exempt du VIH/SIDA.
En guise de rappel, vacances sans sida est une campagne de sensibilisation des jeunes par les jeunes pendant les périodes des vacances scolaires et universitaires. Il est qu’est d’informer éduquer et sensibiliser ; Utiliser efficacement les plateformes ; encourager le dépistage volontaire ; renseigner et orienter ; intensifier la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.
Suzanne Maah
