Les travaux se sont tenus du 04 au 05 novembre 2023 au palais des Congrès de Yaoundé sous l’égide du Premier Ministre, Dr Chief Dion Nguté en présence des représentants des États et gouvernements membres de la Francophonie. L’objectif visé était de désigner un nouveau vice-président à la tête de la CMF; d’adopter le rapport de la 43e session de la CMF à Djerba le 18 novembre 2022. Ceci divisé en atelier d’où le thème :<< Bonne gouvernance : Gage de stabilité politique, économique et culturelle pour les citoyens francophones>>.
A l’entame de la cérémonie, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a rappelé que, cette rencontre est placée sous le signe de la diversité, de la solidarité ,du dialogue, des valeurs cardinales de la grande famille francophone réunis ici a Yaoundé, la ville aux sept collines, et se voudrait être une contribution à la refondation des rapports au sein de notre espace marqué par plus de solidarité, d’engagement pour une francophonie plus juste et équitable. <<Je remercie très sincèrement les hautes autorités camerounaises pour leur accueil et leur hospitalité,monsieur le mater il beaucoup. J’aimerais dire tout notre plaisir aujourd’hui à la terre camerounaise dont la géographique et l’histoire confronte en pays légendaire de notre espace. Il s’agit de creuser la diversité linguistique ,culturelle, religieuse et si chère à la francophonie et fort de ses différentes composantes. Le Cameroun nous offre le reflet de tout un continent comme, l’Afrique en miniature, comme on a l’habitude de le dire. En effet, il y avait trois objectifs destinés à atteindre. Logiquement, il fallait entre autres commencer par un audit global indépendant dressant un constant objectif, et lucide de la situation et localisation à l’instar des organisations à s’améliorer…>>
Lors de son allocution, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a relevé l’importance de cette rencontre. << Ces travaux ouvrent un nouvel air susceptible de donner pouce à ces acteurs pour le développement de notre espace qui doivent être un grand mot qui foisonne le foisonnement intellectuel pour des solutions innovantes, pertinentes et complètes face à nos défis communaux. Je souhaite que ce projet de réflexion et d’échange se termine sur une autre optique, permettant de poser les jalons des débats au sommet de la francophonie>> a-t-il souligné. Il a par la suite ajouté: << C’est pourquoi le Cameroun propose que nous nous mobilisons pour faire de l’espace francophone un espace de prospérité partagé. Afin de permettre à nos différents pays d’avancé sereinement vers un développement basé sur l’égalité, la justice. Le Cameroun est en faveur d’une francophonie pour nous engager économiquement plus offensif sur le plan commercial et qui accompagne les états membres en quête d’émergence et de transformation structurelle de leur économie. La bonne gouvernance c’est également d’assurer la bonne formation des jeunes pour leurs offrir les opportunités d’insertion dans la vie active tout en leur préservant de la radicalisation et de l’extrémisme violence. La bonne gouvernance se traduit aussi par le respect des principes et des valeurs culturelles,(la promotion de la diversité culturelle a toujours été le dénominateur autour lequel notre famille se rassemble. Sa défense ainsi que celle des valeurs qu’elle véhicule s’est toujours conjugué en liaison avec la reconnaissance de la plus grande pluralité de nos identités respectives. Notre engagement sur le volet culturel dont ses relations patrimoniales et celles relatives à l’éclosion de l’industrie culturelle doit se renforcer en même temps que s’affirment les composantes d’une diplomatie scientifique francophone. Et celle-ci se voudrait être une contribution à la refondation des rapports au sein de notre espace marqué par plus de solidarité, d’engagement pour une francophonie plus juste et équitable.
Pour rappel, la CMF assure la continuité politique du Sommet de la Francophonie et se réunit une fois par an. Son rôle est de : Veiller à l’exécution des décisions arrêtées lors d’un Sommet, et préparer le suivant; Se prononcer sur les grands axes de l’action multilatérale francophone; Adopter le budget et les rapports financiers de l’Organisation Internationale de la Francophonie, ainsi que la répartition du Fonds multilatéral unique (outil financier interne par lequel la Francophonie finance ses programmes de coopération); Débattre de sujets spécifiques (participation des états francophones aux opérations de maintien de la paix, promotion de la diversité culturelle et linguistique).
Suzanne Maah