C’est le message du Ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehè, Président de la Conférence Ministérielle Africaine sur la Météorologie (AMCOMET), à l’occasion de la 64ème édition de la Journée Météorologique Mondiale qui se célèbre chaque 23 mars. Le thème de l’édition 2024 est: “En première ligne de l’action climatique.”
Ce thème évocateur est une opportunité pour sensibiliser l’opinion publique sur les avantages sociaux économiques de la météorologie. Comme chaque année, il est question de permettre aux services météorologiques et hydrologiques nationaux, membres de l’OMM de mieux connaître qui ils sont, ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Ceci dans l’optique de mettre en exergue le rôle essentiel que lesdits services jouent dans la lutte contre le changement climatique.
En outre, le climat et les conditions météorologiques ont une incidence sur la quasi-totalité des activités, notamment la production agro-pastorale, les transports, la santé, la réduction des risques de catastrophes, la gestion des ressources en eaux, et la production de l’énergie.
Pour le MINT, l’action climatique évoque des choses différentes selon les personnes.<< Néanmoins, toutes s’accordent à dire qu’elle est indispensable, urgente et nous interpelle tous. Face à des défis environnementaux sans précédent, notre pays n’est pas un simple observateur. L’occasion m’est donnée de faire connaître que le Gouvernement est résolument engagé à redynamiser et à moderniser les activités météorologiques au Cameroun comme cela est inscrit dans la SND30. Le département ministériel dont j’ai la charge a mis en œuvre un programme dédié à la météorologie intitulé “ Développement et modernisation des systèmes de collecte, de production et de vulgarisation des informations météorologiques“>> a souligné le Ministre.
Le dit programme selon le Ministre, a permis de faire des réalisations remarquables sur les plans entre autres de l’infrastructure, la fourniture des services et de la coopération technique. Sur le plan des ressources humaines, l’Etat a formé et recruté environs 300 jeunes professionnels de différents grades dans le domaine de la météorologie. Chaque délégation régionale et départementale du MINT dispose désormais des professionnels de la météorologie ; sur le plan infrastructurel, le renforcement de veille météorologique est en cours dans le cadre de la mise en oeuvre de la deuxième phase du projet de modernisation de la météorologie nationale. Cette phase permettra la mise en fonctionnement de vingt-quatre (24) stations météorologiques automatiques synoptiques, et une station de radio sondage. D’où les avancées enregistrées sur les plans des ressources humaines et les infrastructures ont favorisé une progression du taux annuel de centralisation des messages météorologiques qui a été évolué de 49,2% en 2021 à 77,4% en 2023.
Des actions qui visent d’une part à disposer un système d’information adéquat sur le climat, et d’autre part, à contribuer à la fourniture des prévisions météorologiques fiables, utiles à la protection des personnes et des biens, dans un contexte marqué par les effets néfastes du changement climatique. Face à celà, la Direction de la Météorologie Nationale fournit des outils et des connaissances sur le climat et les changements climatiques dans ses aspects adaptation et atténuation.
Pour conclure, le MINT a invité les populations à prendre en compte, dans le cadre de leurs différentes activités, les informations météorologiques élaborées par la Direction de la Météorologie Nationale du Ministère des Transports.<< Ensemble, nous sommes en première ligne de l’action climatique et nous tirons partie de notre expertise collective pour le bien de tous pour façonner un avenir. Le gouvernement continuera à apporter un soutien sans réserve au secteur de la météorologie, pour qu’il fournisse de concert avec les autres services compétents concernés, des prévisions et alertes précoces aux populations les plus vulnérables>> a conclu Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehè.
Pour rappel, l’Organisation de la Météorologie Mondiale (OMM) commémore depuis 1961, l’entrée en vigueur de la convention régissant l’OMM adoptée le 23 mars 1950, et donc le Cameroun est membre statuaire.
Suzanne Maah