Appropriation du corpus juridique de la loi sur l’organisation en fédération des professionnels de l’information et l’organisation des savoirs. C’est le Leitmotiv de la tenue mardi dernier 24 octobre 2023 dans la salle de la convivialité du musée national de la journée d’information et de sensibilisation des responsables d’associations, des étudiants et bien d’autres intervenants du sous secteur.

C’était sous la modération de Mme Thérèse Marcelle Akamba responsable de pôle accompagnée des responsables du service juridique du Minac. Dans son propos d’ouverture, la responsable du pôle des professionnels de l’information et de l’organisation des savoirs a planté le décor en présentant l’évolution de la réglementation en vigueur partant du décret 79/380 du 22 septembre 1979 instituant la charte culturelle de la république unie du Cameroun en passant par la loi n°90/053 du 19 décembre 1990 relative à la liberté d’association avant de conclure par la loi n°2020/11 du 20 juillet 2020 régissant les associations artistiques et culturelles au Cameroun en attendant son décret d’application. Le Pr Kangueu de la direction des affaires juridiques et son collègue de la sous direction du contentieux ont éclairé la lanterne de nombreux sur le rôle et l’importance de se mettre en corps de métiers. Après plus de deux heures d’échanges, les uns et les autres se sont séparés autour d’un agape avec la ferme intention de renouveler de telles initiatives qui appellent à une prise de conscience de la part des acteurs du secteur pour le rayonnement du pôle.

Réactions

Pauline Ongolo, Présidente de l’ACOLITT. <<Nous sommes une association de consulting littéraire. Nous nous sommes rendu compte que beaucoup de bibliothèques se meurent et pour cela nous avons mis sur pied des activités de bibliothéconomie, pour montrer aux bibliothécaires comment pérenniser leurs activités en bibliothèque, comment rendre attractifs leurs bibliothèques et montrer que la bibliothèque est salvatrice dans tous les cas. Cette réunion a été la bienvenue car elle aura permis aux jeunes qui ont répondu présents de savoir quoi faire faire, comment se fondre dans la profession à travers une association ou pas. Il est question de travailler en synergie pour que les choses se passent très bien pour tout un chacun. Nous pensons que cette initiative doit être perpétuée dans l’avenir car nous avons remarqué que chacun travaillait dans son coin. Il est question d’orienter les uns à travers une plateforme d’échanges d’informations>>

Matiyem Kadjio, Président de l’APIDCA. <<Nous sommes ravi d’avoir pris part à cet atelier d’information et de sensibilisation car cela nous permettra de partager la loi de 2020 et savoir comment agir avec la Tutelle. Il s’agit ici de savoir comment notre secteur devrait s’organiser pour une meileure expression de nos membres. Nous devons nous organiser en interne. A part les bibliothécaires, je fais allusion ici aux archivistes, aux museologues bref entre les professionnels, mais il faut encore des textes pour mieux organiser. Je suis ingénieur documentaire, diplômé de l’université de Dschang et de l’Esstic Yaoundé II>>.

Madame Thérèse Pauline Akamba, Responsable du pôle des professionnels de l’information et l’organisation des savoirs. <<Aujourd’hui nous avons eu une rencontre entre les professionnels et l’organisation des savoirs c’est-à-dire les archivistes, les bibliothécaires et les museologues qui pratiquent déjà et ceux en devenir. Cette rencontre a été organisée pour mieux les expliquer la loi 2020 car la tendance laisse à croire que ceux exerçant dans ce domaines ne se considèrent pas comme concernés et nous voulons bien leur rappeler ce statut là pour les inviter à la place qui est la leur pour le bon fonctionnement du pôle. Il est question de mettre en la fédération et pour cela il faut qu’on sache quelles sont les associations qui existent, comment elles fonctionnent, qui sont les responsables ou encore les membres. Il sera plus facile de connaitre les interlocuteurs et savoir avec qui on fonctionne et il est de bon ton que les acteurs s’approprient les textes. On le dit, nulle n’est censé ignorer la loi. Nous sommes des associations qui travaillent avec des choses immatériels voilà la difficulté qui peut créer un malaise, on reconnait le travail d’un bibliothécaire quand sa bibliothèque est bien fréquentée ou un archiviste quand tout fonctionne bien. Vous savez sans archiviste, vous n’avez pas de mémoire et nous essayons de les faire comprendre qu’ils doivent se mouvoir et tirer les avantages de cette organisation>>.

Clement Noumsi

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