L’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS) préconise une élevage semi sédentaire avec un terroir d’attache et une transhumance de courte distance.
La mise en œuvre des cultures fourragères comme la brachiaria, sorgho fourrager sont des solutions envisagées par APESS. Autres solutions, nous pouvons noter également la mise à disposition des compléments alimentaires tels que le tourteau, pierre à lécher. La réhabilitation des aires de pâturage, la construction des ouvrages hydrauliques pastoraux en l’occurrence les forages, puits, retenues d’eau…font aussi partie des solutions envisagées par APESS.
Il convient de relever que les systèmes d’élevage pastoraux sont de plus en plus confrontés aux contraintes de dégradation permanente des parcours à bétail. Dans ce cas le traitement à l’urée apparaît comme une alternative avantageuse en réponse à ces contraintes. APESS pense en outre que les minéraux sont importants chez les ruminants pour leur développement vital,leur sécrétion du lait et pour la constitution du squelette pendant la croissance et la gestation.
En terme de perspectives, APEES compte moderniser le secteur de l’élevage, prendre en compte des aspects de genre et inclusion sociale, impliquer activement la recherche dans le secteur de l’alimentation en élevage sans oublier le renforcement des capacités des acteurs locaux dans les nouvelles approches de fourragères.
Rappelons que l’Association pour la promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane est une association qui rassemble environ 7 millions d’éleveurs liés à la tradition.C’est une Association burkinabée créée en 1989. Le siège étant à Ouagadougou, son action s’étend sur une douzaine de pays de l’ Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale. Cette action est relayée par des centres régionaux inter-pays implantés au Burkina Faso, Cameroun et au Sénégal. Le principal objectif de l’ APESS reste la promotion de l’élevage et la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique et au Sud du Sahara.
par Félix Anicet NOAH