La compagnie Ulsan Mining Congo, filiale du groupe turc Ulsan basé à Ankara en Turquie a obtenu du gouvernement congolais le permis pour exploiter le gisement de fer de Mayoko-Moussondji dans le département du Niari au cours d’une convention signée le 12 août 2024 à Brazzaville entre l’entreprise et le gouvernement.
Présenté comme un gisement de classe mondiale, Mayoko-Moussondji disposerait de réserves de 383,8 millions de tonnes de ressources pour une teneur moyenne de 34,46% de fer.
Selon les termes de la convention, le permis délivré à Ulsan s’étend sur une période de 25 ans et la société doit consentir un investissement global de 15 milliards de dollars pour monétiser le gisement. Cela intègre les travaux d’exploitation proprement dite de la mine ; la construction d’un chemin de fer pour acheminer le minerai vers le port de Pointe Noir où il est également prévu la construction d’un terminal minéralier.
Faut-il le rappeler, l’entreprise Ulsan a déjà investi à ce jour 125 millions de dollars dans les travaux de recherche pour la réalisation de ce projet. En termes de production, la mine de Mayoko-Moussondji devrait livrer 1 million de tonnes par an pour la phase 1, et 3 millions de tonnes de concentré pour la phase 2. Le projet devrait générer environ 1000 emplois directs et indirects. La monétisation du fer de Mayoko est une étape vers la diversification des ressources du Congo dont l’économie est encore fortement corrélée au pétrole.
Mbond Geneviève