Une mission conduite de la Banque Islamique de Développement (BID) dirigée par M. Alagi Basiru GAYE, Operations Team Leader (Economic Infrastructure) accompagné de MM. Ibrahim Sirajo, Project Management Specialist et Marcel Romeo Issamba, Field Procurment Officer, a été reçue en audience le 10 octobre 2024 par le Ministre des Travaux Publics à l’effet d’échanger sur la reconstruction de la route Douala-Bafoussam (217,8 km) et l’aménagement de la route Ngatt-Febadi-Likok.
Un entretien qui fait suite à de la descente effectuée du 5 au 7 octobre 2024 par la mission de la BID sur la Nationale N°5, avec pour but d’apprécier l’état actuel de la route. De manière globale, il convient de retenir que la réalisation du projet nécessite un montant estimé à 179,469 milliards de F CFA avec un apport du Cameroun chiffré à 10% pour le financement des expropriations, l’aménagement des routes communales et la réalisation des infrastructures socioéconomiques.
Selon les hôtes du Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, le projet sera présenté au Conseil d’Administration de la Banque islamique de Développement au premier trimestre de 2025 et les acquisitions anticipées ont été sollicitées. Les travaux seront exécutés en cinq lots à savoir : Bekoko-Loum (50,8 km), Loum-Nkongsamba (49,3 km), Nkongsamba- Pont du Nkam (46,5 km), Pont du Nkam – Bafang (27,9 km) et Bafang – Bandja – Bandjoun (43,3 km).
Au finish, les émissaires de la BID ont également émis de diligenter la signature de l’accord de prêt relatif au projet d’aménagement de la route Ngatt-Febadi-Likok, afin de permettre la soumission du projet à son Conseil d’Administration.
Autre sujet ayant meublé les échanges, l’extension de la préqualification des travaux aux entreprises des pays non membres de la BID, pour minimiser le risque d’avoir des entreprises contre-performantes. L’on se souvient que la clause consistant à restreindre les appels d’offres aux pays membres de la BID a conduit l’exécution des travaux de construction de la section Sangmelima- Bikoula en douze ans et la route Foumban-Manki en neuf ans, en raison des contre-performances des entreprises en charge des travaux.
MINTP