Il a été inauguré en grandes pompes, par le Ministre Délégué la présidence, chargé de la Défense Joseph BetiAssomo, au cours d’une cérémonie riche de symboles et de significations, tenue le 29 novembre 2024 à Yaoundé.

Le quartier général brille désormais de mille feux du fait de la présence d’une infrastructure ultramoderne qui vient d’être construite. L’inauguration de cet édifice traduit à suffisance à quel point l’Etat du Cameroun fait tout ce qui est possible pour améliorer le cadre vie et les conditions de travail et de sécurité des forces de défense.
Cette institution futuriste en la matière, entend permettre l’amélioration de la prise en charge des blessés de guerre et des soldats en situation d’évacuation sanitaire à l’hôpital militaire de la région 1 de Yaoundé. Sa construction et sa conception avaient été décidées par le Chef de l’Etat, Chef des Forces Armées, Paul Biya, pour la mettre au profit des blessés en opération Opex et Opin.

Dans son discours pour la circonstance, le Ministre de la défense, Joseph Beti Assomo a énuméré plusieurs objectifs que cette infrastructure poursuit. Il s’agit entre autres: de mettre un pôle de rééducation et de réadaption fonctionnelle offrant ainsi un meilleur suivi des soldats camerounais ; mettre en place un pôle de suivi (unité de suivi physique, psychologique et psychique) ; régler la problématique de décongestion de l’hôpital en rapport avec un afflux des militaires Evasans.
Une fois de plus, le haut commandement vient de montrer sa sollicitude envers les forces de défense qui paient parfois de leur vie pour préserver l’unité nationale et l’intégrité du territoire camerounais. D’aucuns diront même que la mise en disponibilité de cette institution est un retour d’ascenseur aux forces de défense. « C’est donc l’occasion pour moi de rappeler avec force, que malgré des aléas et contraintes économiques charriés par des causes aussi bien endogènes qu’exogènes, la plus haute hiérarchie de l’Etat reste particulièrement attentive aux besoins de la troupe, à son moral et à son état d’esprit », a relevé Joseph Beti Assomo. Dans le cadre de la réalisation des travaux, le MINDEF a fait un clin d’œil au génie militaire en précisant qu’il a livré le chantier après 28 mois seulement, alors que le délai initial était de 36 mois. Une prouesse, en somme.
Aspects techniques du projet
Situé à proximité de l’hôpital militaire de région n° 1 de Yaoundé et du ministère de la défense, il est bâti sur une superficie d’environ 8440 m2. Les études architecturales et techniques menées par le Génie Militaire, ont permis de réaliser trois immeubles dont deux de types R+3 et un type de R+2, organisés en trois blocs A, B, C.

Le complexe militaire des invalides est éclaté en quatre zones à savoir : espaces détente (une bibliothèque, un réfectoire, terrain de jeu multisport, etc) ; espaces de sons et de suivis (une salle de rééducation, un bureau de consultation, un espace Kiné, une salle de massage, entre autres) ; une zone administrative qui héberge naturellement les bureaux administratifs ; une zone connexe composée de la buanderie, des parkings, deux postes de polices, des toilettes et salle d’eau, etc. Le tout pour une capacité maximale d’accueil de 350 pensionnaires. Environs 300 personnels dont 100 militaires et 200 personnels civils ont été mis à contribution pour la réalisation de cette infrastructure.

Maintenance de l’infrastructure
Le Ministre de La Défense, visiblement content de la construction à temps et de la mise en service de ce complexe des invalides, a saisi l’opportunité, pour appeler aux utilisateurs, à assurer son entretien pour qu’il continue à irradier de sa splendeur le général de Yaoundé, surtout permette aux forces de défense victimes d’accidents, de recevoir les soins adéquats dans un cadre amélioré. « M’adressant à présent aux futurs utilisateurs et aux responsables de cette nouvelle infrastructure, je voudrais leur rappeler une fois de plus qu’elle a été construite pour améliorer leur cadre de travail et apporter un significatif changement au traitement de nos blessés de guerre. Faites en un usage responsable, en assurant à la fois la salubrité, l’entretien et la maintenance au quotidien » a recommandé Joseph Beti Assomo.

Suzanne Maah