Dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations sur le corridor Douala-Ndjamena, le Cameroun a entrepris de reconstruire, avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale, la route Mora-Dabanga-Kousseri. C’est le leitmotiv de l’audience accordée le 02 décembre 2024 par le Ministre des Travaux Publics aux experts de l’institution financière conduite la Directrice adjointe des Opérations de la Banque Mondiale au Cameroun, Mme Anne-Cecile Souhaid, Directrice sectorielle des Transports.
Il était question d’évaluer l’exécution du projet. De ce faire, la Banque Mondiale appui le Gouvernement du Cameroun dans la mise en œuvre du Projet pour l’Amélioration de la Connectivité, la Résilience et l’Inclusion (PACRI) qui a pour activité principale, la reconstruction de la route Mora-Dabanga-Kousseri.
Retenons qu’à date, les travaux de la première section Mora-Tchakamari (22km) enregistrent un taux d’avancement de 15% et la section Tchakamari-Dabanga-Kousseri et la voie de contournement de Kousseri sont en phase de contractualisation. En effet, pour cette section subdivisée en quatre (04) lots de travaux, le rapport relatif à la sélection des entreprises des travaux a été transmis à la Banque Mondiale le 4 novembre dernier. L’avis de non objection reste attendu et la diligence de la Banque Mondiale permettra d’envisager le démarrage des travaux au début de l’année 2025 afin de mieux exploiter la saison sèche.
Dans le projet de reconstruction de la route Mora-Dabanga-Kousseri, il est prévu d’aménager près de 200 km de routes communales pour répondre aux orientations du gouvernement en matière d’import-substitution par le désenclavement des bassins agricoles. Le chronogramme du projet prévoit dans les prochains jours, la désignation de l’équipe de la direction du projet, notamment, le directeur du projet et tous les autres acteurs.
MINTP