Éditorial du 18 janvier 2025 signé par le Capitaine de Vaisseau Cyrille Atonfack GUEMO, DIVCOM-MINDEF.

‘‘L’Ukraine, le Soudan, le Liban, Gaza, Haïti et d’autres théâtres d’une tragédie humaine qui ne semble pas avoir de fin’’. Ainsi parlait le Président de la République du Cameroun, Son Excellence Monsieur Paul Biya, dans son adresse aux Membres du Corps Diplomatique accrédités dans notre pays, lors du traditionnel échange des vœux de nouvel an. C’était le vendredi 12 janvier 2025, au Palais de l’Unité.

En faisant le survol de la carte bien peu ragoûtante de la conflictualité en persistance, en voie de résurgence ou en apparition, le “MENDIANT DE LA PAIX” s’est ainsi ému, et à raison, de l’état de décrépitude dans lequel se trouve l’idéal humain d’un irénisme planétaire, se refusant toutefois à croire en une quelconque fatalité qui serait irrévocable. Car, et Il y croit ferme, la paix est encore et toujours possible, et même, elle est à portée de main.

Il faudrait pour atteindre cette paix tant espérée, produire chacun, l’effort suffisant de volonté nécessaire à l’établissement d’un dialogue visant à la survie et la prospérité de l’humanité tout entière. Il serait dès lors permis de mettre en commun les idées et les ressources, de redistribuer de façon équitable les profits qui en découlent, et de relever ensemble et à moindre frais, les défis posés par les terribles emportements d’un climat de moins en moins prévisible.

Or jusqu’ici, le monde entier continue de subir les affres de la guerre, la violence, la misère et les rigueurs du climat. La principale raison de cette désastreuse agitation est à chercher du côté des appétits monopolistiques jamais satisfaits de certaines nations, plus désireuses de rentrer et rester dans une confrontation ruineuse à tous les égards, plutôt que de jeter les passerelles d’une collaboration bénéfique pour tous.

La prolifération des conflits armés sur le continent africain, la multiplication et l’accentuation des difficultés rencontrées par nos pays dans leur processus de développement, sont quelques-unes des conséquences néfastes de cette instabilité enregistrée dans les relations internationales. A titre d’illustration, la diversification des partenariats qui pour nos pays est un impératif critique, se voit malheureusement opposer des actions malveillantes, allant des restrictions aux sabotages.

Il suffit pour s’en convaincre, de s’interroger sur la soudaineté d’apparition, et la facilité d’expansion du fléau terroriste en Afrique, en dépit des moyens colossaux consacrés à son éradication. Autant de ressources susceptibles de favoriser le bien-être de nos populations, mais qui enrichissent davantage les fabricants d’armements. 

De même, il convient de s’interroger sur le marché, lui aussi en constante expansion, des produits stupéfiants de diverses origines, essentiellement étrangères, qui se retrouvent dans nos pays, tétanisant non pas les seules énergies physiques, mais également la vitalité intellectuelle de notre jeunesse africaine. C’est notre capacité de penser et construire notre futur qui s’en trouve oblitérée pour des décennies. 

Car l’état final recherché par ce déploiement d’obstacles et de subterfuges reste et demeure notre maintien dans le carcan étroit d’une dépendance unilatérale sans perspective de rémission. 

En tant qu’africains, en tant que camerounais, forts de nos droits et libertés, nous ne pouvons accepter cette fatalité.

Le temps n’est plus aux vaines dissensions et divisions quant à l’origine ethnique ou l’héritage linguistique. Le temps est à l’« agir ensemble maintenant, ou périr tous, à coup sûr ». Dixit Paul Biya. /-

Sign Up for Our Newsletters

Get notified of the best deals on our WordPress themes.

You May Also Like

Pont sur le fleuve Nyong à Malombo: l’entreprise s’installe sur le site

L’entreprise CFHEC mène des actions sur le terrain depuis la signature de…

Nationale N3: Kalyon Holding s’intéresse à la réhabilitation de la section Bekoko-Limbe-Idenau

C’est ce qu’on peut retenir de l’audience accordée par le Ministre des…

Pénétrante Est de la ville de Douala: les travaux d’aménagement évalués à 56,8%.

Exécutés par l’entreprise MAG SARL, la pose de la couche de fondation…

Politique routière au Cameroun: le MINTP édifie les membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée Nationale

C’était hier 25 juin 2024 au cours Séminaire de renforcement des capacités…