Basée à Kinshasa au Congo et représentée dans plusieurs pays d’Afrique, la Fondation LUYEYE vole au secours des personnes en situation difficile pour leur donner du sourire. La Représentante pays (Cameroun) de ladite Fondation, Madame MAGNE Pascaline, assistée par Brigitte Valérie SAMNICK, vice-présidente, et son équipe ont offerts un repas aux enfants de la rue à la poste centrale de Yaoundé le soir du 29 janvier 2025.
Une initiative née du Fondateur
Blaise LUYEYE NSITA, homme politique, philanthrope, qui tient à cœur les personnes vulnérables et essuie les larmes de ceux qui pleurent. D’où la nécessité d’étendre ses actions en terre camerounaise avec pour ambition de construire un foyer d’accueil aux personnes vulnérables, les récupérer et leur offrir des formations pour leur inclusion socioprofessionnelle.
Enfant de la rue: pauvreté ou trauma?
En effet, le phénomène de quitter sa famille pour se retrouver dans la rue devient de plus en plus récurent dans notre société. Aujourd’hui, nos rues de villes sont bondées de jeunes enfants venant d’horizons divers, sans abris, dormant à la belle étoile, d’où l’appellation « enfant de la rue » devient une identité remarquable pour cette catégorie de personnes.
Après plusieurs enquêtes menées, l’on a découvert que les enfants de la rue sont une catégorie de jeunes ayant abandonné leur foyer suite aux difficultés qu’ils vivent au quotidien et dont les causes sont énormes. Ceux-ci sont parfois victimes de violences physiques ou morales, ou encore verbales. Ce qui crée une psychose et entraîne un traumatisme pour ces jeunes qui optent pour la rue, pensant trouver, la paix, la dépendance et le mieux-être. Ils deviennent parfois des consommateurs de stupéfiants, de drogues, alcools, cigarettes…ce qui leurs donne le courage et l’énergie d’affronter une quelconque difficulté, même ci cela peut conduire à la mort.
Par contre, à peine arriver dans la rue, ces tout-petits deviennent des commissionnaires et des employés sans rémunération pour les plus grands. Leur rôle (tout-petits) est entre autres d’aller faire de la mendicité dans la rue, devenir des pickpockets qui soutirent ou alors qui arrachent avec agressivité, et parfois tenant une arme blanche pour que la tâche lui soit facile. Après avoir commis le forfait, celui-ci va vers son patron de la rue, lui verse son dû et s’en sort parfois avec une somme dérisoire. Tout ceci pour obtenir ne serais ce que la protection si l’on est attaqué par un autre gang. Un vécu quotidien qu’ils subissent jusqu’à atteindre un âge leur permettant de se détacher avec violence de ces loups pour devenir indépendant.
Pour d’autres, c’est bienvenue la belle étoile, le froid, la faim, le manque d’éducation. L’on est exposé à des maladies et parfois les violences refont surface. Il faut chercher à savoir comment s’y prendre pour entrer dans la cour des grands, c’est à dire insérer un groupe formé par d’autres jeunes avec lesquels l’on peut s’entendre et collaborer, afin d’obtenir également de l’aide si besoin se pose. La liste est loin d’être exhaustive.
Face à cette situation, Blais LUYEYE n’est pas resté indifférent. A travers la Fondation mise sur pied au Cameroun, plusieurs enfants de la rue retrouveront le sourire grâce au foyer social en vue de construction.
Brigitte Valérie SAMNICK, Secrétaire exécutive, par ailleurs vice-présidente de la Fondation se réjouit de l’initiative. « Nous avons pour habitude de traiter avec le social. Soit les malades, les enfants de la rue, comme c’est l’occasion ce soir, les veuves, les orphelins, bref les personnes en souffrance. C’est la cinquième fois que nous traitons avec les enfants de la rue. Nous sommes allé autrefois à l’Avenue Kennedy, intendance, tsinga. Ce soir particulièrement, nous avons décidé nourrir ceux-ci qu’on avait pas encore nourri notamment ceux de la poste centrale. Ça provient du cœur. Ce sont nos frères, ce sont nos enfants et nous sommes aussi des mères. on passe là chaque fois, on les voit dans cette souffrance. Nous avons décidé de venir partager quelque chose de symbolique avec eux pour qu’ils ressentent un peu de chaleur. Nos activités, nous les faisons mensuellement selon nos revenus et notre disponibilité. Nous le faisons et nous le ferons encore et encore ».
Représenté à Yaoundé et Douala, c’est une vision de Blaise LUYEYE. « nous avons adopté cette vision et ça nous a parlé personnellement. Nous comptons nous étendre bientôt dans les autres villes du Cameroun. Après Douala et Yaoundé, ce sera Mbalmayo. Nous avons choisi la soirée pour les nourrir parce qu’ils sont plus éparpillés en journée, et c’est le soir qu’ils se regroupent pour dormir. Par ailleurs, quand nous venons en journée, il y en a moins, et ils sont plus basés à l’avenue Kennedy, et en soirée, on les retrouve par petits groupes d’où le choix de la soiree. En fait nous commençons en début d’années par les nourrir pour leur apporter la joie. Mais à terme, la fondation veut créer un foyer pour pouvoir les récupérer et leur offrir des formations pour leur inclusion socioprofessionnelle. Dans l’équipe que vous voyez là, nous avons des décorateurs, des médecins, des techniciens etc. Leur nourrir c’est bien, mais nous voulons les former pour qu’ils sortent de la rue. Nous voulons les voir occupé et rejoindre leurs familles ».
Suzanne Maah
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