C’est le leitmotiv des rencontres qui se déroulent du 20 au 21 février 2025 à Yaoundé sous la conduite du Pr Anne Esther Njom Nlend, Pédiatre Néonatalogiste, Présidente de la SCMP.

Une initiative de la Société Camerounaise de Médecine Périnatale (SCMP) qui invite tout la communauté hospitalière, scientifique et communautaire à se mobiliser pour l’amélioration de la survie du couple mère-enfant dans notre pays afin d’atteindre l’objectif 03 du développement durable.

Placée sous le thème « perte des eaux avant l’accouchement », les experts nationaux et internationaux débattent sur le risque infectieux pour le bébé et sa mère après la rupture prématurée des membranes. Une rencontre qui réunis près de250 professionnels de la santé venant des dix régions du Cameroun et de la Sous-région, spécialisés sur le parcours de la naissance.

Des échanges qui se déroulent à travers des tables rondes et ateliers, des conférences qui permettront d’aborder plusieurs thématiques à savoir: la triple élimination verticale du HIV, syphilis, Hépatite B, l’actualité sur les infections materno-foetales, les particularités de prise en charge de la RPM avant ou à terme, le diagnostic et la prise en charge de l’infection néonatale et du post-partum.

Réactions

Pr Anne Esther Njom Nlend parle de l’innovation de cette 6ème édition. « le thème que nous avons choisi cette année concerne la RPM. C’est une innovation. En principe, quand une femme est enceinte et est prête à accoucher, ce processus se matérialise par la perte des eaux, mais il faut que la grossesse soit à terme soit supérieure à 37 semaine. Cette perte des eaux va se faire avant les 37 semaines et quand elle se fait de manière très précoce par exemple avant 34 semaines, les prestataires, les gynécologues sont confrontés du faite que ça expose d’une part au risque de prématurité, mais également au risque infectieux chez la mère et chez l’enfant. Et ces infections néonatales sont une cause de mortalité. C’est pour cela que nous avons choisi ce thème pour rafraîchir les participants sur la conduite à tenir en cas de rupture prématurée de membrane surtout d’autant plus qu’elle soit précoce, elle doit avoir des conséquences: prématurité, infections, risque neurologique… ça peut induire des malformations lorsque la clavicule utérine devient sèche » a renseigné Pr Njom Nlend.

Pour le Modérateur, Pr MBU ROBINSON, le liquide amniotique est un élément qui donne la possibilité à l’enfant de nager dans la cavité de l’utérus de sa mère. Selon l’expert, si ces membranes rompent, le liquide amniotique va sortir. « La RPM c’est lorsque les membranes sont rompues avant que la femme ne soit en travail. Et quand c’est comme ça, ce liquide va sortir et il y a possibilité d’ascension des bactéries qui étaient logées dans le vagin. Ces bactéries auront donc la possibilité d’aller infectées le bébé dans l’utérus. On peut éviter ça en créant un repos pour les femmes. Mais parfois c’est très difficile de prévenir ça car certaines choses peuvent arriver sans causes. Tous ce que nous voulons faire durant ces deux jours, c’est donner des idées comment les femmes peuvent réagir quand il y’a une RPM, avant la maturité du bébé » a indiqué l’expert.

La cérémonie s’achève ce 21 février avec des recommandations.

Suzanne Ngo Maah

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