Yaoundé abrite les travaux de la conférence annuelle des directeurs du programme de formation Linguistique Bilingue au Cameroun du 20 au 24 Avril 2025 sous la houlette du Pr ECHU George, coordonnateur dudit programme, et Madame EDIBI Brigitte, Directeur du centre linguistique bilingue de Yaoundé.
Les responsables se sont retrouvés autour du coordonnateur pour faire le bilan de l’année écoulée, réfléchir sur un thème pertinent et définir les objectifs pour l’année en cours. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des activités menées à ngaoundere en 2021, Garoua en 2022, Maroua en 2023 et Douala en 2024 .
Le but est d’évaluer à sa juste valeur le niveau de maitrise du français ou de l’anglais des apprenants des centres linguistique en particulier et du grand public en général; de Dresser le bilan des activités et formuler les recommandations.
L’année dernière, les inscriptions des apprenants dans les différents centres linguistique Bilingues se présentait comme suit: centre linguistique pilote de Yaoundé (9 935) ;centre linguistique régional de Douala (5 575) ; Centre Linguistique Régional de Bafoussam (2 391) ; Centre Linguistique Régional de Garoua (1 258) ; Centre Linguistique Régional de Bertoua (1 257) ; centre linguistique Régional de Maroua (947); Centre Régional Linguistique d’Ebolowa (871) ; centre linguistique Régional de Buéa (819) ; Centre Linguistique Régional de Ngaoundere (458) ; Centre Linguistique Régional de Bamenda (276).

Selon le coordonnateur général, les avancées sont significatives. rapport à 2023 où nous avons enregistré un chiffre de 22766 apprenants au plan national, le nombre d’inscrits en 2024 s’élève à 23787 apprenants. Bien évidemment, ce chiffre est de loin inférieur à nos clients provisoires qui est de 26000 apprenants.
« Pour 2025, nous envisageons atteindre le Cap d’au moins 27000 apprenants à travers tous les centres. Nous avons organiser ces rencontres avec les directeurs des centres régionaux pour voir ensemble les problèmes rencontrés dans les différents centres les années antérieures, et voir aussi ce que l’on envisage faire au cours de l’année en cours. Cette rencontre permet également de résoudre les problèmes rencontrés dans nos centres respectifs. Comme par le passé, nous avons décidé de choisir un thème qui donne lieu d’examiner les problèmes qui se posent sur l’application de la politique du bilinguisme dans ces institutions. Très souvent, ces choses sont censées donner l’exemple en matière de la promotion du bilinguisme, mais ce n’es pas le cas » à mentionné le coordonnateur.
Face à certaines situations, l’on constate qu’il y’a toujours une langue qui domine l’autre. Donc On doit faire un effort pur sasssurer que les deux langues sont égalitaires comme dans les pays comme le Canada. « Il faut déjà comprendre que pour le moment nous avons un certificat qui se donne à la fin de la formation. Concernant la formation en langue, il ya les niveaux des débutants doit avoir un certificat pour montrer qu’en tant que débutants, il a un niveau intermédiaire. Ces certificats seront apprécié partout dans le monde comme nos diplomes. Je crois que Cc a sera un bon ne code pour nous, ça sera une bonne chose pour le bilinguisme » a-t-il ajouté.

Par la suite, la Directrice du centre Madame EDIBI Brigitte C’est la première fois que nous accueillons le programme de formation linguistique à Yaoundé. Nous sommes très contents de recevoir nos collègues des régions, nous allons réfléchir ensemble sur le défi du bilinguisme dans les institutions étatiques telles que je vois le programme. Nous commencerons par voir déjà ce qui a été fait ».
Notons que chaque centre a son rapport à présenter. Il s’agit de présenter des business plan. « nous allons voir comment atteindre ces institutions pour qu’elles soient bilingue et notre mission principale est de promouvoir le bilinguisme pour le vivre ensemble, pour les relations nationales, donc nous nous devons tout faire pour que nous puissions les former. Nous sommes dans les 10 régions donc il y’a pas d’excuses. nous sommes prêts à travailler avec eux tel que le coordonnateur vous a dit tantôt. Notre cible est le secteur public dans son ensemble. Ainsi, l’occasion nous est donnée d’interroger les dirigeants de nos institutions publiques sur le rôle qu’ils jouent en faveur de la promotion du bilinguisme dans leurs institutions respectives ».
Au finish, faciliter l’enseignement du français et de l’anglais, nous devons envisager la mise en place d’un système d’évaluation d’aptitude linguistique de l’apprenant.
By Jean Marie Mekongo