L’objectif étant d’améliorer les conditions de travail des personnels des entreprises de distribution et de fabrication des produits pharmaceutiques, ledit document a été signé ce 29 avril 2024 à Yaoundé entre les leaders syndicaux sous l’oeil vigilant du Ministre Grégoire Owona.
Durant plus d’une soixantaine de minutes d’échanges, les représentants de plusieurs confédérations syndicales et le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale se sont accordés pour marqué un point d’arrêt après plusieurs mois de discussions entre employeurs et employés. D’où la signature d’une convention collective des industries pharmaceutiques.
Suite à ce dialogue réussie entre les acteurs de la Fédération des Syndicats des Employés de la Santé, Pharmacie et Assimilés du Cameroun (FSESPAC) et les patrons des pharmacies, les travailleurs de ce secteur pourront désormais bénéficier des nouveaux avantages que leur offre ladite convention. À cet effet, aucun point n’a été mis à l’écart, avec des augmentations qui touchent plusieurs rubriques du bulletin de l’employé de ce secteur à l’instar du départ en congés, les primes diverses et même l’environnement général de travail.

Une avancée significative qui ne laisse indifférent le président de la Confédération des Syndicats Autonomes du Cameroun Jean-Marie NDI, principal porte-parole. Il se réjouit de la décision finale de ces concertations: « Beaucoup de choses vont changer. Déjà ce secteur était sous l’égide d’une convention des pharmacies et vous savez que les pharmacies sont des entreprises familiales alors que les structures de fabrication des produits sont des multinationales. En fait, nous avons constaté que les salaires ne correspondaient pas, c’est la raison pour laquelle nous avons mis une nouvelle grille salariale pour ce secteur et les salaires ont été augmentés à hauteur de 15%, 10% et 5% pour les différentes catégories. »
Il en ressort au terme des échanges que, toutes ces nouvelles réformes prendront effet dès cette fin de mois comme convenus par les parties prenantes. Les appréciations du top management n’étaient pas en reste, Grégoire Owona à encourager toute les parties prenantes qui ont procédées à ces négociations, afin que le dialogue social prenne toujours la première place au sein des entreprises.

Suzanne Maah