Face aux dérives quelques fois observées sur les axes routiers, dans le souci de réduire drastiquement les accidents de la voie publique, les acteurs syndicaux et chauffeurs du secteur automobile des poids lourds ont été longuement édifiés au cours d’un atelier tenu le 26 Janvier 2024 à Yaoundé. Une initiative de l’association Securoute, financée par le Ministère des Travaux Publics.
Si les objectifs généraux de ce seminaire se structuraient autour des notions telles que la gestion du risque dans la circulation, leur anticipation et même leur détection; il était temps d’inviter les parties impliquées à révisiter le code de la route et ses différents modules afin que le conducteur puisse garder en éveil les 10 règles d’or à respecter dans le cadre de la circulation routière et auto-routière. Ceci à travers plusieurs exposés.
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Bien que la loi sur le code routier ne fasse pas encore l’objet de débats, le Président Exécutif de Securoute Africa, Martial Missimikim a rappelé aux participants l’urgence de bien s’approprier ces enseignements, de même que le respect des panneaux installés le long des tronçons routiers, « les uns et les autres ayant quelques fois des difficultés à comprendre les notions de vitesse maximale et vitesse minimale, de demi-tour… » souligne t’il.
Rappelant le rôle important de l’orientation patronale des syndicats des transporteurs, son Secrétaire général, Mr Essomba Noah reconnaît le bien fondé de cette rencontre :« Il était important que ce séminaire puisse se tenir dans un contexte de mise en circulation de l’autoroute Yaoundé-Douala, et au moment où l’on observe la cohabitation parfois problématique entre les gros porteurs et les transporteurs d’agence de voyage. À travers ce seminaire, nous disons donc qu’en mettant cette autoroute nous sommes contents… Celui qui a accédé à l’autoroute doit signer un cahier de charges, s’assurer que son matériel peut tenir à une vitesse constante sur l’autoroute ».
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Malgré l’incompréhension affichée par Mr Onguene, Coordonnateur National de l’équipe mobile de la Confédération Générale des Syndicats de Transport routier du Cameroun au sujet de la nouvelle nomenclature liée à l’usage de l’auto-route Yaoundé-Douala, il a néanmoins reconnu les efforts à date, entrepris par les pouvoirs publics, « je tiens déjà à féliciter le gouvernement pour des efforts consentis jusqu’ici même si je déplore précisément le fait qu’au cours de nos débats, d’aucuns aient pensé que l’homme camerounais ne devrait pas avoir accès à cette route pourtant à multiples voies ».
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Globalement, la dizaine de participants comme de bons élèves, aura pour mission de disséminer ces acquis auprès de leurs collègues et assimilés. Une mission qui se voudrait bien salvatrice quand on sait que là où la route passe, le développement suit, alors au volant de leur camions, prudence est de vigilance car, « Oui parceque la route ne tue pas, mais c’est nous qui tuons à cause de nombreuses maladresses » rappelle une chanson bien connue.
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Martial Obiona