Après plusieurs jours de concertations intenses avec pour but de trouver un terrain d’entente entre la compagnie et les syndicats de pilotes, aucun accord n’a pu être trouvé jusqu’à date. D’où la confirmation d’une grève de 04 jours allant du 27 au 30 mars prochain suite à un communiqué publié par la Compagnie. L’objectif pour les syndicalistes est de faire valoir leurs revendications.
Selon Brussels Airlines, la réunion de la dernière chance avec les parties concernées n’a pas permis de parvenir à une éventuelle négociation. En effet, les deux parties ont fait des pas l’une vers l’autre et aucune négociation n’a été acceptée par les syndicats .<< Nous regrettons qu’un accord n’ait pas pu être trouvé avec les syndicats de pilotes, en dépit de l’offre substantielle qui était sur la table et des intenses négociations des derniers jours. Nous comprenons tout à fait la demande d’un partage des profits réalisés en 2023, c’est pourquoi nous avons mis une offre substantielle sur la table. Nous devons cependant rester prudents. Une année en bénéfice ne nous autorise pas à défaire tous les efforts qui ont été faits pour atteindre ce résultat, et une marge de 3,4% n’est pas suffisante pour faire des promesses que nous ne pourrions pas tenir>> justifie la compagnie.
Faut-il le rappeler, pendant la crise du coronavirus, l’ensemble du personnel de Brussels Airlines avait consenti des sacrifices pour sauver l’entreprise. Pour les pilotes, cela s’était traduit par “une réduction moyenne de salaire de 14.000 euros par an et une charge de travail accrue avec des journées de travail pouvant atteindre 12 heures“.
L’année dernière, la compagnie aérienne a renoué avec la rentabilité pour la première fois depuis des années, enregistrant même un bénéfice record. Cependant, la direction entendait compenser une partie des salaires plus élevés en accordant moins de temps de repos aux pilotes pendant les week-ends, une proposition jugée inacceptable par les syndicats.
La direction a déclaré à plusieurs reprises qu’elle comprenait la demande d’augmentation salariale, tout en soulignant la nécessité de tenir compte “d’une réalité financière qui reste fragile”. Pour rappel, ladite grève coïncidera avec le début des vacances de Pâques au nord de la Belgique.
Source RTBF
