Editorial du 24juin 2023 signé par le Capitaine de Vaisseau Atonfack Guemo Cyrille, Chef DIVCOM Mindef.
Le Comité National de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration des ex-combattants désireux de déposer les armes. Le Grand Dialogue National. Deux initiatives de la paix, souveraines parceque camerouno-camerounaises, autonomes car indépendantes de tout accompagnement logistique ou financier venant d’entités extérieures, ces dernières ne pouvant pas toujours se prévaloir de quelconque impartialité, au regard de collusions antérieures avec les groupes séditieux.
Alors qu’elles ne demandaient qu’à être soutenues, notaamment par la presse locale et les auto-proclamés leaders d’opinions, ces offres d’un rare irénisme vont essuyer des salves de tirs de barrage, l’objectif étant de les décrédibiliser auprès de leur clientèle cible. Comme si l’on pouvait décemment laver le linge sale en famille, le fusil au poing.
Mais à l’épreuve du temps, et sans se prendre pour un improbable panacée, les intentions gouvernementales ont démontré et continuent de démontrer leur sincérité et leur éfficacité. Des dizaines d’insurgés locaux et étrangers déposent les armes. La quasi-totalité de ces ex-combattants ne jurent que sur les centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration pour se faire une vie moins tourmentée.
Et cmme il fallait s’y attendre, une telle réussite ne pouvait être du goût de tous, certains acteurs de l’ombre voyants s’évanouir de substantiels investissements, en termes d’argent et d’espoirs. Voilà qui fournit une explication crédible aux incessantes campagne de dénigrement, à défaut de faire l’impasse sur les avancées de nos initiatives de paix.
Si le dépit et la colère d’entités étrangères peuvent être facilement compréhensibles, il est beaucoup plus ardu d’y voir clair dans l’altitude de la plupart de nos médias franchement peu amènes ou totalement désintéressés vis-à-vis d’une cause de survie nationale. Un sujet à la fois grave et délicat qu’il ne saurait s’accomoder de l’immixtion d’intermédiaires uniquement motivés par des retombées lucratives ultérieures.
Le même manque d’implication s’observe auprès des faiseurs d’opinion, plus enclins à discourir sur des sujets d’un nombrilisme destructeur et désespérant, ou sur l’opportunité de se conformer au diktat d’une amoralité marginale en plus d’être avilissante, plutôt que sur l’engagement déterminé de nos pouvoirs publics aux côtés d’un compatriotes bien en peine d’obtenir justice au-delà de nos frontières. Un acte de haute responsabilité qui mérite une meilleure publicité, tant il tend à rassurer nos compatriotes sur la vigilance de leur pays d’origine, sur la préservation de leurs droits, quel que soit leur pays d’acceuil.
Autant de projections décidées par le sommet de l’habilitation populaire, et qui méritent que l’on en fasse la plus large diffusion, surtout que ces dites projections, hors mis leur coté utilitaire, participent à la consolidation de la personnalité, et partant, de la place du Caùeroun sur une scène internationale en recherche de recomposition.