Elle a été donnée au général de brigade, Fréderic Djonkep Meyomhy lors de son installation, vendredi 29 novembre 2024, dans la salle des actes du Ministère de la Défense
Pas d’état de grâce pour l’inspecteur général des armées qui a pris officiellement fonction au Midef. Il va se mettre résolument au travail pour mériter la confiance du haut commandement.
Le ministre de la défense, Joseph Beti Assomo n’est pas allé du dos de cuillère pour inviter le nouvel inspecteur général des armées, non moins général de Brigarde à s’imprégner et de s’approprier les dispositions du décret n° 2001/177 du 25 avril 2001 portant organisation du ministère de la défense notamment ses articles 16, 17, 18 et 19 qui parlent clairement de ses attributions. En exigeant à l’inspecteur général de faire montre d’esprit d’initiative, d’anticipation, d’alerte ou de clairvoyance, le MINDEF lui a prescrit la remobilisation des collaborateurs en les mettant effectivement au travail, ceci en respectant toutes les règles éthiques liées à l’assiduité et à la célérité dans le traitement des dossiers. « Vous devez exécuter avec diligence toutes missions particulières qui vous seront confiées par mes soins, étant directement rattaché au Ministre par le décret présidentiel, portant organisation de notre ministère », a martelé le ministre Joseph Beti Assomo.
Abondant toujours dans le même sens, le MINDEF a reconnu que les missions qui incombent à l’inspecteur général des armées sont à la fois délicates, étendues, utiles et déterminantes pour le département ministériel dont il a la charge. Par conséquent le général de brigade Fréderic Djonkep Meyomhy devra mener non seulement des inspections classiques, des inspections ponctuelles ou inopinées, s’il le faut sur certaines questions précises ou ponctuelles. « Je vous encourage également à me faire toutes les propositions que vous jugerez nécessaires pour le maintien des aptitudes professionnelles des hommes », a exigé le Mindef au nouveau promu. Dans le registre qui va permettre aux armées de mieux accomplir leurs diverses missions, l’inspecteur général des armées devrait s’y consacrer. D’ailleurs, la longue et riche expérience du nouveau promu, à ce poste lui seront d’un grand apport dans l’atteinte de ses missions.
Parcours élogieux du promu
L’Inspecteur Général des Armées est âgé de 64 ans. Il est issu de la promotion 1986 de l’Emia promotion baptisée « 06 novembre 1982 ». À sa sortie à 38 ans, il se fera la main au commandement dès septembre 1988 dans la fonction d’officier adjoint à la 121ème Compagnie d’infanterie motorisée à Bertoua. Il occupera tour à tour les fonctions de commandement d’infanterie motorisée à la 31ème compagnie d’infanterie motorisée à Garoua 1992, puis chef d’Etat-major au bataillon de commandement de soutien n°3 en septembre 2001 à Garoua. En 2002, il occupe le poste de chargé d’études/expert en enseignement tactique à la division de l’enseignement militaire supérieure (Emia). En avril 2009, il est nommé commandant du 51ème bataillon d’infanterie motorisée de Ngaoundéré avant d’être promu un an plus tard, comme commandant des opérations militaires à l’Etat-major des armées en juin 2010. En août 2015, il est confirmé au poste de commandant de la région inter-armée n°3 à Garoua. De Garoua, il est muté à la tête de quatrième région militaire inter-armée le 29 juin 2017.
Il est titulaire du diplôme du cours supérieur interarmées de défense obtenu en juillet 2006, plusieurs décorations à l’ordre national de mérite camerounais et à l’ordre national de la valeur, entre autres distinctions. Avant sa nomination à ce poste d’inspecteur général des armées, il occupait les fonctions de contrôleur des armées au contrôle général des armées à Yaoundé.
Au regard de ce long et brillant parcours, le MINDEF s’est dit confiant de voir le général de brigade, Frédéric Djonkep Meyomhy remplir efficacement et délicatement ses missions à son nouveau poste.
Suzanne Maah
