En témoigne la litanie d’actes pris par cette personnalité qui donne de la visibilité à cette institution de promotion et de protection des droits de l’homme. La Cdhc est sur tous les fronts, lorsqu’il s’agit de la défense et de la promotion des droits de l’homme. Régulièrement, elle sensibilise la population pour le respect de tel ou tel droit. Elle ne manque pas de s’insurger contre les actes de torture, sur toutes les formes possibles, et indépendamment des auteurs.
La Commission des droits de l’homme du Cameroun fait feu de tout bois pour remplir sa feuille de route. Entre publication des déclarations pour amener les camerounais à respecter certains droits, dénonciations des violations des droits de l’homme, lutte contre la violence faite aux femmes, aux filles,lutte contre la torture, la Commission s’emploie avec énergie pour la quiétude des Camerounais.
La Cdhc est plus que jamais au contact de la population pour l’amener à dénoncer tous les actes de violation des droits de l’homme dont elle peut être victime ou témoin. Aucune action recensée, faisant objet d’atteinte à la dignité humaine n’échappe au kaléidoscope de cette institution qui ne cesse de combattre tous les individus qui par leurs mauvais penchants, infligent des souffrances disproportionnées à leurs semblables. Dans le cadre de la crise dite anglophone, qui sévit dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, le président n’a cessé d’interpeller les sécessionnistes à déposer les armes et engager le dialogue avec le gouvernement qui a donné une chance à ces individus qui se sont mis en porte à faux avec l’Etat, à entrer dans les centres de démobilisation et de réintégration ouverts au Cameroun. Dans la plupart des communiqués de la Cdhc, du Pr James Mouangue Kobila, une interpellation est faite en direction de tous les acteurs internes ou externes de cette guerre à cesser leur activité qui n’est pas bonne pour le Cameroun qui a besoin de retrouver sa stabilité. La Commission est souvent très critique vis-à-vis de ceux qui commettent des violences sous toutes les formes sur des enfants, des femmes, des personnes âgées, des civils, des laisser pour compte, etc.
La dernière illustration en date, est la démarche engagée par la Commission pour que les auteurs de torture sur l’artiste Longuè Longuè soient punis afin que le Cameroun montre le bon exemple de respect des droits de l’homme, à la face du monde.
La mise sur pied du numéro vert le 1523 a permis de vulgariser la Commission qui est connue partout au Cameroun. En 2023 seulement, 2921 appels ont été enregistrés via le numéro vert, le 1523 dont 170 cas de dénonciations et de violations des droits de l’homme, 75 demandes d’informations, 2676 appels fantaisistes ont été effectués. Il faut le dire, le numéro vert de la Cdhc qui contribue à rendre accessible la Cdhc à toute personne, est un acquis du magistère du Pr James Mouangue Kobila.
Dans la même veine, la Commission se rend régulièrement dans les lieux de privation des libertés, en occurrence les prisons, dans le souci d’investiguer sur le respect des droits de l’homme dans ces milieux carcéraux.
Dans la déclaration des droits de l’homme, relative à la célébration de la 7ème édition africaine portant sur la détention préventive, le président de la Commission appelait les autorités judiciaires du Cameroun, à accélérer les procédures afin que certains détenus connaissent rapidement leur sort. Toute chose qui va diminuer la surpopulation carcérale qui est un fait au Cameroun.
Un autre volet qui marque l’action efficace de la Commission est, la protection des droits des femmes qui sont encore victime d’abus, de violence, de stigmatisation. Surtout au regard de la liste des féminicides qui prend du galon au fil des jours.
La Cdhc, au travers de son porte fanion, ne manque pas de conscientiser les hommes, à ne plus faire recours à la violence mais aussi le gouvernement de mettre sur pied, des mécanismes qui contribuent à la protection et la promotion des droits des femmes.
La Commission s’investit aussi avec beaucoup d’efficacité, dans la sensibilisation des camerounais à ne pas tenir des discours haineux qui sont parfois sources de toutes les dérives. En 2023, particulièrement, la Commission s’est fortement investie sur ce chantier et continue de le faire, jusqu’à date.
Fidèle aux objectifs qui fondent l’existence de la structure, le Pr James Mouangue Kobila a été reçu par le ministre de la santé publique, Manaouda Malachie. Comme à son habitude, le président de la Cdhc a fait le plaidoyer en faveur des personnes démunies qui sont souvent retenues dans les hôpitaux du fait de leur incapacité à payer les soins reçus. A ce problème récurrent, le Pr James Mouangue Kobila avait recommandé au Minsanté de trouver une solution définitive. Cela, avait suggéré, le président de la Cdhc, au patron de la santé publique, peut trouver un début de solution, à travers l’instruction du Minsanté des missions d’inspection sur toutes les formations hospitalières du Cameroun, afin d’inventorier les cas de détention des personnes incapables de payer leurs soins.
Lutte contre la torture
La Commission, contrairement à toutes les critiques dénuées de fondement est opposée systématiquement à la torture. Il ne s’agit pas d’un vœu mais d’une démarche systématique. La Commission pour montrer qu’elle est opposée aux actes de torture avait saisi le Mindef en 2023, pour les faits de torture et d’exactions imputables aux forces de sécurité et de défense dans le Bui et la Mezam. Tout récemment, la Cdhc a transmis le rapport alternatif de la Commission des droits de l’hommedu Cameroun, au titre du 6ème rapport de l’Etat au comité contre la torture, au délégué à la sûreté nationale, au secrétariat d’État à la défense en charge de la gendarmerie, et au Mindef. Tout cela traduit la volonté de la Commission de lutter contre la torture qui est souvent exercée par ces éléments, parfois dans le cadre de leur travail.
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