Les travaux de dédoublement de la Pénétrante Nord de Yaoundé (Olembe-Échangeur d’Obala) en 2×2 voies rencontrent des difficultés liées à l’occupation illicite des emprises. C’est l’un des principaux obstacles soulevé par Rachid Ouldechikh, Directeur Technique d’Arab Contractors, au cours d’une récente concertation organisée par le Ministre des Travaux Publics, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI.
Démarrés il y a douze mois, ces travaux affichent un taux d’avancement physique d’un peu plus de 18 % pour 43 % de délai consommé. Le MINTP, soucieux d’accélérer les travaux, a réuni les parties prenantes, dont le Gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul BEA, et un représentant de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale (BDEAC), pour examiner et lever les blocages.
Parmi les contraintes majeures figurent l’occupation des emprises par des habitations et des concessionnaires (réseaux ENEO, CAMWATER, panneaux publicitaires, etc.), le déplacement des réseaux dont un contrat avec ENEO sera signé dans les prochains jours, des décomptes en attente, dont le paiement interviendra sous peu grâce à une commission de suivi.
Dans le but de lever des contraintes, le Ministre des Travaux Publics a instruit une descente des équipes du Gouverneur sur le terrain, afin de libérer les emprises encore occupées. Par ailleurs, les travaux de chaussée sont désormais prioritaires, tandis que les aménagements connexes sont en instance.
En attendant, une réorganisation du trafic est envisagée entre les PK 0 et PK 3 pour fluidifier la circulation sur cet axe stratégique, dont l’aménagement vise à désengorger l’entrée nord de Yaoundé. Les prochaines semaines sont dont cruciales pour lever les derniers obstacles et permettre à Arab Contractors d’accélérer le rythme des travaux.
Le projet qui prévoit le dédoublement de 21,3 km de voie, la construction d’un échangeur de 500 m et la réhabilitation des assainissements et la modernisation de la signalisation, est cofinancé à hauteur d’un peu plus de 23 milliards HT par l’Etat du Cameroun et la BDEAC.
MINTP
