Placée sous le Haut patronage du Président Paul Biya, la cérémonie d’ouverture officielle des travaux s’est déroulée le 28 mai 2024 à l’hôtel Hilton de Yaoundé sous la coordination de Premier Ministre Chef du Gouvernement, Chief Dr. Joseph DION NGUTE.
Durant trois jours, et en présence du Ministre des Transports Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehè, ces experts ont débattu sur diverses thématiques notamment l’analyse des données de trafic pour la proposition automatique des plans de transport optimaux; l’Intelligence Artificielle et l’Internet des objets (IoT) pour améliorer la sécurité, la surveillance des trains, la maintenance prédictive et la gestion des actifs; la formation numérique pour le renforcement des compétences dans les métiers ferroviaires.
Au terme des échanges, l’on a défini une synthèse ayant pour de se fixer sur l’avenir du numérique ferroviaire pour le Continent, ce qui pourrait réunir les parties prenantes du secteur ferroviaire, les politiques , les représentants de l’industrie, les experts ferroviaires, les économistes, les universités, et les écosystèmes numériques; ainsi qu’identifier les grands projets à lancer ; soutenir la coordination des activités alignées sur les aspirations de l’Agenda 2063 de la Commission de l’Union Africaine (CUA) en ce qui concerne le secteur ferroviaire; encourager la conception et le développement d’une véritable stratégie ferroviaire numérique africaine; ainsi que, définir le niveau de maturité du digital ferroviaire en Afrique.
En effet, le ferroviaire nécessite beaucoup de financement en Afrique. Il est également en développement dans le monde entier et généralement en Afrique. Ceci permet de mieux réagir en cas de situation, pour gagner en connectivité, en maintenance et en capacité comme l’a mentionné Christin CHAVANEL, Directeur du Département du Système Ferroviaire de l’UIC, Coordinnateur région Afrique, à l’ouverture des travaux. << Il est absolument crucial de développer également le problème digital. Et c’est la raison pour laquelle l’Union Internationale des Chemins de Fer a décidé de développer son aide à l’ensemble de ses membres en Afrique, qui s’investissent particulièrement dans le numérique. Concrètement, il y’a déjà des applications Ferroviaires qui ont été mises en œuvre pendant le tout premier Congrès par la compagnie Ferroviaire et de l’achat de la valeur africaine. Donc, on va continuer les bonnes pratiques, on va montrer tout ce que l’union africaine a à apporter>>.
Pascal Miny, Directeur Général de CAMRAIL a précisé que tout est basé sur l’avancée des réseaux africains mais pas seulement africains, mais qu’il faut essayer de profiter de l’avancée des autres réseaux pour pouvoir avancer en matière de numérique. <<Aujourd’hui il y’a quelques petites problématiques et là c’est plus les problèmes de réseaux, et Camtel est avec nous. Ce processus de digitalisation facilite tout, notamment pour arracher les billet s’il y’a internet pour pouvoir payer, nous avons également le réseau orange money. Pour avoir la démonstration sur les stands, des machines automatiques qui ont été mise en place pour pouvoir acheter son billet sur les machines automatiques à travers internet>>.
Un participant venu d’Allemagne explique que le ferrovaire est un travail qui ne peut être réalisé qu’en synergie avec le personnel local. << Quand on parle de brevet technologique on parle de la mécanisation, du numérique pour améliorer les conditions de travail. On a mis ce concept en place en formant 240 personnes dans les villes de Douala, Ngaoundere et Yaoundé. Donc nous allons dans cette lancée pour essayer de voir si on peut faire la mécanisation et la numérisation du digital. La diaspora quand elle est à l’Etranger, c’est bien d’être là-bas mais nous on aimerait bien voir en Afrique et particulièrement au Cameroun d’ici 5 à 8 ans, les mêmes conditions que l’on voit en Europe. Nous allons nous appuyer sur le personnel local pour voir si on peut amorcer la digitalisation ferroviaire>> a souligné Monsieur Foba Gongnet, Responsable des Achats et Projets à EITRAF-GIE
Suzanne Maah
