Éditorial de la semaine du 06 au 12 mai 2024 signé par Sylvain YANGMAN, Chef Service Actualité CEMAC-CRTV Radio-TV.
51 millions d’habitants. C’est ce que représente le marché de la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale.
Des habitants disséminés sur 3.020.000 km2 pour un taux de croissance de 2,9%.
L’Afrique Centrale regorge l’un des plus grands massifs forestiers du monde, avec toutes les ressources naturelles, et humaines qui malheureusement vont périr chaque jour dans la mer, à la conquête des meilleures conditions de vie.
Pour changer la donne, les Etats de la zone CEMAC se doivent, par exemple d’asseoir au sens propre du mot, la transformation: un mot qui appelle à la jonction de la formation et de la transformation de ce qui est ou de ce que l’on est appelé à produire.
Les Collectivités Territoriales Décentralisées(CTDs), dans cette marche vers l’embellie économique, peuvent alors jouer le rôle micro dans ce vaste marché et du coup, atteindre les objectifs globaux au niveau macro. Elles (CTDs) peuvent donc de manière spécifique, organiser des festivals, des foires, des plans agricoles bref des projets matures et bancables.
C’est sous cet angle que l’on doit mieux appréhender le thème des conférences-débats initiées par la Commission de la CEMAC sur la “Transformation structurelle des économies de la CEMAC et développement du secteur privé“.
Les 05 institutions de la CEMAC, les 21 organes spécialisés et les 02 agences d’exécution, en l’occurrence l’Organisation de Coordination de lutte des maladies et endemies en Afrique Centrale(OCEAC), et la Commission Economique du Bétail, de la viande et des Ressources Halieutiques de l’Afrique Centrale (CEBEVIRHA), concourent à expliquer les 05 piliers de la communauté, à savoir: la solidarité; la collégialité; la légalité; la transparence et la Justice.
Les institutions financières telles que la BEAC et surtout la BDEAC accompagnent à la fois le public et le privé avec une amorce sur le secteur agropastoral.
La BDEAC a d’ailleurs adopté un plan dit “AZOBE” pour faire référence à un arbre robuste, dur et fort de la forêt de la sous-région pour marteler la durabilité des accompagnements financiers.
La même institution a vu son capital des actionnaires aller en hausse, du fait des mêmes objectifs de développement humain.
Des initiatives qui, grâce aux projets intégrateurs, routes télécommunications,
écoles de formations spécialisées, ports secs, densification de navigation, pourront mieux relever les économies micro dans un ensemble macro.
Sylvain YANGMAN
