Le ministre de l’économie promet « au moins 10 milliards d’euros d’économies » dans le budget 2024, en ciblant principalement les dépenses de santé et les aides à l’emploi.
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Un grand rassemblement de quelque 200 élus, parlementaires et directeurs d’administrations, des annonces couvrant l’ensemble des politiques publiques et une première ministre, Elisabeth Borne, réduite à un discours conclusif d’à peine plus d’un quart d’heure : alors que les couloirs des ministères bruissent de rumeurs de remaniement, c’est un Bruno Le Maire particulièrement volontariste qui a présidé, lundi 19 juin, les assises des finances publiques.
D’abord prévu pour février, puis avril, l’événement a occupé la matinée, au septième étage de Bercy, autour d’un sous-titre sans équivoque : « désendetter la France ». La dette publique a atteint 111,6 % du produit intérieur brut (PIB) du pays au terme de trois années de crise sanitaire et énergétique, et l’exécutif a senti le vent du boulet en passant tout près de la dégradation par l’agence de notation Standard & Poor’s, début juin.
Dans ce contexte, le message du ministre de l’économie et des finances s’est voulu clair. « Nous sortons des temps exceptionnels. Nous devons revenir à la normale en matière de dépenses publiques », a insisté M. Le Maire, arguant de la nécessité de « respect[er] nos engagements auprès de nos électeurs ». Mais aussi dans un souci de « crédibilité auprès de nos partenaires européens ».