Communément appelés camionneurs, les chauffeurs de camions ont bloqués la circulation au lieu-dit Mbankomo le 12 juin 2024 en immobilisant leurs véhicules sur la voie.
Ceux-ci manifestent leur mécontentement face à la pose des sabots de manière abusive, et appelle le Gouvernement à trouver des possibilités pour recadrer les agents de la police municipale, ainsi que les tracasseries douanières entre autres, qui risquent causer d’énormes tensions au sein de la communauté.
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D’après les syndicalistes, plusieurs préavis de grève ont été déposés au près du Gouvernement, mais aucune réponse n’a été transmise. D’où le lancement de ladite grève. Monsieur Lambert Onguene Président de l’Union Nationale des Camionneurs Professionnels du Cameroun revient sur ces préavis d’ordre de grève:<<Nous avons saisi le Gouvernement pour essayer de recadrer la pose des sabots sur les camions, parce qu’on ne comprend pas que même si c’est pour une panne bien que vous ayez validé votre véhicule, quand la police municipale lors de son passage, vous pose le sabot et il faut aller débourser une somme de 200 mille FCFA pour enlever le sabot. Nous avons saisi par écrit le Mindevel pour qu’il essaye d’appeler ses collaborateurs qui sont les élus locaux, sur une table de négociation ou une table d’échanges. Nous avons également saisi le Minat lui même pour attirer son attention sur ce fait qui risque créer des reguins de tentions. Le cas de la douane n’est pas en reste, car le poste de douane au niveau de Touboro est devenu un veritable casse tête pour nos camarades qui se font extorquer de l’argent par des agents d la douane camerounaise. Ceux-ci (douaniers) sont allés jusqu’à demander à ce que les syndicats n’aient plus accès à leurs bureau pour faire le suivi des dossiers. C’est depuis 2021 que nous avons demandé au Gouvernement lors de notre dernière grève, de trouver une solution sur la question des conditions de travail de l’assurance des travailleurs, on nous a promis l’extension de la convention collective qui jusqu’à date n’a jamais vue le jour. En outre, celui même qui est au volant n’a pas d’assurance, et en cas d’accident ou de maladie, celui-ci se trouve abandonné à son triste sort>> rétorque Monsieur Onguene.
Un syndicaliste ajoute :<<Le gouvernement a toutes les possibilités. Il peut entre autres imposer à tout patron la présentation de l’assurance du conducteur du véhicule avant son passage à la visite technique. je penses qu’à partir de là, quelque chose de meilleure se ferait pour ces camarades qui se sentent abandonnés>>.
Tjang Frida