Le Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) a officiellement reçu le diplôme ce 12 mars 2025 des mains de Maryam ABDULLAH AL ATTIYAH, présidente sortante de l’Alliance mondiale des institutions nationales des Droits de l’homme (GANHRI, acronyme en anglais), par ailleurs présidente du Comité national des Droits de l’homme du Qatar.
Il s’agit d’une distinction qui fait suite à la session annuelle de la GANHRI. Cérémonie qui s’est déroulée en présence de Amina BOUAYACH, présidente entrante de la GANHRI et présidente du Conseil national des Droits de l’homme du Maroc. Une consécration qui marque une étape déterminante dans l’engagement du Cameroun en faveur de la défense des Droits de l’homme et du respect des normes internationales

En effet, cette accréditation est le résultat d’une évaluation rigoureuse menée par le Sous-Comité des Accréditations de la GANHRI entre le 2 octobre 2023 et le 30 avril 2024, aboutissant à l’octroi du Statut A en mai 2024. Elle atteste de la pleine conformité de la CDHC aux Principes de Paris, normes de référence fixées par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa Résolution 48/134 du 20 décembre 1993, qui régissent le statut et le fonctionnement des Institutions nationales des Droits de l’homme (INDH).
Ceci témoigne à suffisance le rôle central de la CDHC dans la promotion et la protection des Droits de l’homme, ainsi que dans la prévention de la torture et de toutes formes de traitements inhumains dans les lieux de privation de liberté, tant à l’échelle nationale, africaine qu’internationale.
À ce document, la CDHC rejoint désormais les 91 institutions nationales des Droits de l’homme pleinement conformes aux Principes de Paris, sur un total de 118 membres de la GANHRI à travers le monde. Ce qui intensifie la fiabilité de la CDHC en tant qu’acteur clé dans le paysage des Droits fondamentaux.
En marge de la réunion annuelle de la GANHRI, le Pr James MOUANGUE KOBILA a également pris part à l’Assemblée générale du Réseau des institutions nationales africaines des Droits de l’homme (RINADH), ainsi qu’aux réunions du Commonwealth Forum of National Human Rights Institutions (CFNHRI) et de l’Association francophone des Commissions nationales des Droits de l’homme (AFCNDH).
Fort de cette reconnaissance internationale, il est désormais sollicité par l’AFCNDH et le RINADH pour accompagner d’autres institutions nationales dans leur processus d’accréditation.
CDHC