C’est à l’occasion des travaux en plénière de la 113ème session de la Conférence Internationale du Travail (CIT), ouverts du 02 au 13 juin 2025 à Genève.
En effet, session de la CIT porte ainsi sur des thématiques d’actualité dont la pertinence présente des enjeux spécifiques pour le monde du travail et l’implémentation de l’Agenda du Travail Décent au Cameroun en particulier.
Considérant par exemple la problématique du chômage grandissant et autres défis mondiaux inscrits dans l’agenda de ces assises de L’OIT, le chef de la délégation tripartite camerounaise a profité de cette tribune pour souligner que « le Président de la République du Cameroun S.E Paul BIYA a dévoilé lors de son discours du 10 février 2025 adressé à la jeunesse, les nouvelles initiatives destinées à favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, des personnes vulnérables et des femmes…

« Dévoué à sa vision de développement économique et sociale, notre pays réitère ici son engagement à continuer de mener des actions, qui visent à promouvoir le respect des droits et le Dialogue Social, afin de mieux concilier le triptyque emploi, droits et croissance à travers la promotion des Normes Internationales du Travail », affirme Grégoire Owona le 04 juin dernier.
Il s’agit de la vision de développement du Cameroun contenue dans la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030, qui met en exergue le progrès social à travers la promotion des droits des travailleurs. Des assises qui vont permettre au Cameroun de mieux affiner ses axes d’implémentation du travail décent, au regard des défis et des domaines prioritaires du monde du travail en constante évolution.
Faut-il le souligner, ces initiatives tiennent compte de l’avènement de l’économie numérique, la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA), la pluralité des risques biologiques et de tout autre défi que rencontrent les acteurs du monde du travail.
Le membre du gouvernement poursuit « notre pays accorde une place de choix au dialogue social inclusif par l’entremise des plateformes d’échanges telles que la Commission Nationale Consultative du Travail (CNCT), les Commissions Mixtes Paritaires Sectorielles, ainsi que le Comité de Concertation et de Suivi du dialogue Social (CNCSDS). Ces cadres de concertation ont produit des résultats probants, tels que la revalorisation du SMIG, les négociations des Conventions Collectives Sectorielles, la prévention et la résolution pacifique des conflits sociaux, à l’instar des mouvements de grève des travailleurs du corps enseignants, de ceux du corps de la Santé, ayant abouti à des consensus sur la prise en compte des revendications ».
Notons également que le Cameroun déploie des efforts soutenus pour la promotion de l’emploi et de l’insertion socio-économique, notamment par la transition progressive du secteur informel vers le secteur formel, la planification de l’emploi et de la main d’œuvre à travers la mise en place progressive de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), via l’identification des besoins en emplois, en formations professionnelles et en opportunités d’affaires dans des communes du pays.
« Ces actions du Gouvernement visent à créer un climat de confiance, améliorer le bien-être des salariés et favoriser le développement économique durable, gage d’une stabilité sociale et sociopolitique solide » a conclu chef de la délégation camerounaise.
MINTSS