Après plusieurs années de recherche et d’expertise, la solution de substitution a été présentée par les représentants de l’Organisation Internationale du Bambou et du Rotin (INBAR) le 12 avril 2024 au Ministère des Relations Extérieures sous la coordination du Secrétaire Général dudit ministère, S.E CHINMOUN OUMAR en présence des administrations publiques et organismes internationaux.
En effet, il s’agit d’une table ronde qui a réunit les responsables de plusieurs administrations et les équipes de l’Organisation Internationale du Bambou et du Rotin (INBAR), afin de découvrir l’ensemble des gadgets ressortis du bambou et du rotin, notamment des stylos à billes aux couverts, des décorations de bureau, des shopping bags, et bien d’autres objets présentés aux participants par les acteurs.
Selon l’INBAR, le Cameroun produit 400 millions de tonnes de plastiques parmi lesquelles seulement 10% sont recyclés et 50% ne le sont pas, entrainant de façon réciproque une pollution considérable.
Une dynamique innovante mise sur pied par INBAR, dans l’optique de réduire à travers l’utilisation du bambou ou du rotin, la pollution toujours plus croissante du plastique Come l’explique Monsieur Kaam René, Directeur Régional du bureau INBAR pour l’Afrique Centrale: « Aujourd’hui, le gouvernement chinois avec l’organisation pour le bambous et le rotin ont lancé cette initiative pour substituer le plastique avec six pays pilotes pour un départ, dont deux en Afrique notamment le Cameroun et l’Ethiopie. Notre mission était de comprendre quelle est la ressource de bambous que nous avons au Cameroun aujourd’hui ? Où-est-ce qu’elle grandit ? Quelles sont les perspectives du gouvernement par rapport à ces efforts contre le plastique? Comment ce projet peut accompagner le gouvernement dans ces efforts contre le plastique ? ».
Cette théorie fait suite aux catastrophes causées par le plastique au Cameroun, d’où la nécessité de l’initiative proposée par l’équipe d’experts INBAR. Monsieur Chinmoun Oumar, Secrétaire Général au Ministère des Relations Extérieures affirme: « Nous avons suivi de long en large les échanges qui ont été très enrichissants notamment en ce qui concerne l’importance et l’intérêt accrus que nous devons accorder au bambou et au rotin, car il s’agit des ressources stratégiques non seulement pour le développement de nos pays, mais également pour la protection de l’environnement à travers la lutte contre la pollution en tant que produit de substitution».
Suzanne Maah
