Une réunion des experts et autres parties prenantes sur la Communication pour le Changement Social de comportement (SBC) s’est tenue du 29 au 31 mai 2024 dans la ville de Kribi département de l’Océan sous la coordination du Directeur de la Santé Familiale, Dr EBONGO Zacheus, initiative appuyée par le partenaire Breakthrough, à l’effet de trouver toutes les voies susceptibles la SBC d’asseoir au planning familial.
En effet, la SBC, est un processus qui intègre la recherche, la science du marché, celle du comportement, la conception centrée sur l’ humain, la communication sur les changements sociaux et la Santé communautaire. Par ailleurs, le planning familial (PF) quant à lui, est une méthode d’espacement voulue et contrôlée des naissances.
L’intervalle conseil de deux ans entre les maternités est la période au cours de laquelle la femme va se requinquer, se régénérer et se reconstituer. Grâce à cet espacement, la femme pourrait éviter des cas d’éclampsies ou de pré-éclampsies entre autres. Aussi, les enfants ont-ils quasiment l’assurance de naître vigoureux et sains.
Pour rappel, le Planning familial n’a pas pour but de limiter les naissances, mais plutôt, de mieux les contrôler. Il est l’un des principaux piliers de réduction de la mortalité maternelle et néonatale. À cet effet, la Direction de la Santé Familiale (DSF), la direction technique en la matière, veut se servir de la SBC, pour faire changer certains comportements, attitudes et croyances, relatifs au planning familial. D’où la tenue de cette réunion à Kribi.
Par conséquent, pour adosser la SBC au PF, la communauté doit être entièrement impliquée. Car
sans engagement communautaire, les espoirs de changements escomptés, risquent être vain. Les Objectifs de Développements Durables ( ODD), exigent d’ ailleurs aux Gouvernements, d’associer les communautés à tout processus les concernant.
Comment donc s’y prendre pour non seulement capter les goulots existants, mais davantage y apporter des solutions? Quand on sait que lesdits goulots, se rapportent à l’ humain, à l’information reçue, (connaissances attitudes et normes sociales), aux services offerts et au financement des activités? Les assises de Kribi ont apportées un début de réponses à toutes ces interrogations.
Faut-il le préciser, la mise en œuvre prochaine de la SBC pourra donc à long terme, créer des solutions adaptées à chaque comportement unique en matière de santé, faciliter l’ adoption des attitudes saines, en vue de l’obtention des résultats positifs, en matière de santé et de développement.
Au terme des échanges, il en ressort que la SBC devrait être intégrée aux documents normatifs de la Santé de Reproduction (SR).
Celcom MINSANTE
