Dans une correspondance adressée au Chef de l’Etat, Madame le Directeur de Publication du Quotidien Gouvernemental, Marie Claire Nnana appelle son Excellence Paul Biya à sa rescousse. Des gens bien tapis dans l’ombre sont décidés à la débarquer de son poste. Son péché, c’est d’avoir publié en grande Une en date du 31 mai 2024 : « Crise Minsep-Fecafoot : Paul Biya siffle la fin ».
Il semblerait que cette titraille n’a pas plu à certaines personnes, voire personnalités de la République. Dans les coulisses de la communication, il se murmure qu’un conseil d’administration extraordinaire se peaufine pour l’éjecter de son poste de top management de la Sopecam ( Société de Presse et d’Editions du Cameroun), voire de Cameroon Tribune. L’heure est donc grave dans la République du Cameroun .
La crise entre la Fecafoot et le Minsep fait tomber des têtes. L’on se souvient de ces nobles citoyens, hauts cadres d’administration affectés dare dare dans la région de l’Est par le minsep il y a quelques jours. La querelle entre la Fecafoot et sa tutelle emballe le public sportif camerounais, renvoyant dos contre dos, les partenaires et les adversaires topiques. Le football intéresse tous les camerounais. Le moindre problème fait couler beaucoup d’encre et de salive dans la rue et débats radiophoniques ou télévisés . L’affectation de ces deux cadres dans la région du soleil levant peut être une erreur.
Mais, le cas de Marie Claire Nnana n’en est pas une. Il s’agit d’une volonté manifeste de nuisance, de règlement de compte pour avoir osé parler du Chef de l’Etat qui siffle la fin de la récréation. Pour ceux qui sont tapis dans l’ombre et qui prépareraient un coup d’état scientifique d’après le professeur Messanga Nyamding, il n’es plus question d’évoquer le nom du Nnom Ngui. Oser le faire, est passible de sanction, et pas des moindres. Il faut l’effacer de la scène politique nationale et surtout du cercle décisionnel.
Marie Claire Nnana, victime expiatoire ? Qui pour sauver ce” soldat” du Chef de l’Etat ? Apres elle, l’on est en droit de se poser la question, qui sera le prochain ?
Non ! Il faut bien que cela cesse. Que l’on arrête de sacrifier, de massacrer les camerounais comme de vulgaires chiens. La République des rancunes, des coups bas, de destruction des carrières , de clochardisation n’a rien d’honorable. Gouvernement des voyous ? Non ! Ne permettez pas aux camerounais de conclure ainsi.
Ne l’oublions jamais. Tout est vanité. Personne n’est éternel. Au dernier jour, nous nous retrouverons tous devant Dieu pour le jugement dernier, disent les Saintes Écritures. Allons-nous accepter perdre nos âmes pour la gloire éphémère de ce monde ? Avons-nous pensez que nous avons des enfants et que la mémoire sociale n’oublie jamais un fait historique ? De telles agitations décriées à cor et à cri font naître le nervosité et l’esprit de vengeance.
Que ceux qui veulent gouverner ce pays comprennent que le rejet naît des frustrations et autres abus envers ses pairs et envers le peuple. On ne va pas gouverner une armée de cadavres, un peuple qui a soif de justice devient difficile à manœuvrer, à contrôler et à commander.
Bil Fadil, le Shérif de l’info
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