En prélude à la troisième édition de la Pépinière Doctorale en Sciences Économiques et de Gestion” (PépiDoc SEGes CEMAC) prévue du 03 au 05 décembre 2024 à Yaoundé, le comité d’organisation était face à la presse le 07 octobre 2024 pour présenter les enjeux et défis de cette initiative coordonnée par le Pr Bertin Léopold Kouayep, Président dudit comité.
L’initiative parrainée par l’Ambassade de France au Cameroun, vise à prendre en charge les jeunes chercheurs de la zone CEMAC dans les laboratoires français. En effet , l’Afrique en général et la zone CEMAC en particulier, est en difficulté dans la transformation de ses ressources, et dans l’orientation que les jeunes donnent à leurs thèses aujourd’hui.
Après une synthèse sur plus de 60 projets présentés, 33 ont été retenu sous l’exigence d’une note en dessus ou égale à 12/20. Il s’agit des jeunes chercheurs camerounais, tchadiens, congolais, centrafricains, associés aux marocains, tous des deux sexes.
Selon le président du comité d’organisation, l’une des difficultés de la sous-région CEMAC aujourd’hui, c’est de se projeter dans la transformation de nos ressources. « Si on veut rester une société de consommation, les jeunes doivent s’impliquer dans la réduction de la pauvreté. C’est être capable d’avoir des compétences qui transforment les ressources de notre pays et aujourd’hui une thèse pour moi c’est en aller-retour, c’est entre les laboratoires et les entreprises. Donc les étudiants ou bien nos jeunes, j’essaie de les inciter à être dans la recherche d’actions Moi je suis sans gestion, sans élections or la transformation des réseaux passe par les bonnes formations, les bonnes acquisitions des compétences pour transformer ces économies donc les jeunes. On a eu 63 dossiers qui ont été soumissionné. On a retenu 35 pour le concours final et le secrétaire permanent l’a dit. les critères sont là en quoi est ce que sa thèse va régler un problème dans notre environnement, nous sommes dans la contractualisation. Effectivement on règle aussi un problème de désenclavement, vous savez la recherche aujourd’hui c’est des blocs , c’est la documentation. Donc nous pensons qu’avec la pépinière doctorale on doit être capable de créer un hub de recherche pour la sous région qui, sera une mutualisation avec les chercheurs de l’Afrique du nord de l’Afrique de l’Ouest aussi, parce que les mêmes problèmes qu’on rencontre dans la sous-région Afrique centrale sont similaires. Mais quelle est la méthodologie? Vous réglez et nous pensons qu’on peut aussi dupliquer peut être le manque de formation et nous regardons plus loin les grands projets de la sous région CEMAC. pourquoi est-ce que la main vient de la sous région ? Est-ce que c’est un problème de conséquences ? Vous voyez que l’enjeu nous emmène à régler la problématique. Aujourd’hui, la thématique est centrée sur les enjeux et défis de l’économie sociale des solidaires. Dans notre environnement, la réalité c’est cette économie sociale qui se vit au quotidien donc, nous voulons qu’il y ait une appropriation et que ce soit un degré de développement pour l’économie de la sous-région région » a rassuré le Pr. Kouayep.
Pour Stéphanie Mailles Viard, Attachée de coopération scientifique et universitaire à l’Ambassade de France au Cameroun, les thèmes de cette édition sont axés sur l’économie sociale et solidaire. « Dans d’autres pays effectivement, il y a des travaux qui sont réalisés par d’autres chercheurs et ça permet justement comme dans beaucoup de travaux de recherche, d’avoir plus d’interaction, puisque la recherche est importante. L recherche c’est interagir avec d’autres chercheurs pour pouvoir avancer, et pas en regardant ce qui se passe ailleurs. L’objectif c’est de faire des recherches d’actions qui aboutiront à des recommandations à la fin de la thèse par rapport à ce qui se passe dans leur contexte. La recherche au Cameroun est plus avancée que dans d’autres pays d’Afrique, et donc l’objectif c’est de donner les moyens, d’accompagner en faite certains étudiants pour avancer, pour avoir des recherches encore plus de qualité. Il s’agit de l’interconnexion entre différents chercheurs. La recherche fonctionne à l’international ».
En guise de rappel, la phase de présélection s’est déroulée le 1er juillet 2024.
Suzanne Maah
