Dans l’optique de former les journalistes pour les capaciter à la meilleure qualité du traitement de l’information, les amener à anticiper sur les événements liés au développement durable notamment, quitter le sensationnel pour le décisionnel, tout en promouvant le respect des droits des enfants et des jeunes filles, les journalistes membres du réseau « Plan For media to Change » ont partagé leurs expériences autour d’un atelier tenu le 16 janvier 2025 au siège de Plan International Cameroun, sous la coordination de la Présidente fondatrice, Ange TJEGA, assistée par Dr Eddy Patrick DONKENG, en présence du Directeur Pays, Mohamed BAH.
L’objectif est de créer un réseau de journalistes francophones et anglophones avec au moins 200 membres dans tous les pays africains couverts par Plan International, qui travaillent de manière ponctuelle et à plein temps sur les questions de développement durable, en lien avec le respect des droits des jeunes filles.

Un réseau qui, pour l’égalité de genre, sera constitué de 50% de femmes. Déroulée en présentiel et en ligne, cette rencontre a permis aux hommes de médias d’acquérir de meilleures clés de compréhension et un accès à une expertise plus pointue sur des thématiques liées à la jeune fille. Il sera question de produire plus de contenus sous divers formats à destination de la sous-région, et de partager les bonnes pratiques avec le monde entier; que les organisations internationales et les grands acteurs du développement durable pour la défense des droits de la jeune fille, deviennent partenaires du réseau, et l’utilisent pour transmettre la meilleure information et leur savoir-faire, en mettant en place un dispositif qui puisse permettre aux membres du réseau de participer activement aux activités proposées par Plan International Cameroun; et le réseau sera un élément incontournable pour toute personne s’intéressant aux questions de respect des droits des jeunes filles, et qu’il devienne pleinement un acteur d’influence positive auprès des autorités publiques, locales et internationales; à moyen terme, le réseau pourra participer à la formation des apprentis dans les écoles spécialisées de journalisme sur les questions de respect des droits des jeunes et de la jeunes filles.

En effet, les hommes de médias n’étant sollicités que lors des évènements stratégiques et de manière ponctuelle, l’initiative de créer un réseau de journalistes, en collaboration avec Plan International Cameroon, vient impulser un journalisme engagé au sein de notre communauté, afin de susciter le changement de comportement, et même l’adoption des politiques relatives à la cause qu’il défend. Il s’agit d’une formation continue à l’effet d’assurer la politique et nouvelles orientations
de collaboration dans la collecte des données. Ceci à travers un Travail en équipe, une planification de nos actions à long terme.

Pour Ange Atala, ce réseau entend offrir des formations adaptées, en partageant un calendrier d’activités à mener, accorder un libre accès à la documentation, en mettant à contribution les experts. Une manière d’accompagner les médias dans la production de contenus hauts en qualité, tout en offrant plus de visibilité aux journalistes qui verront leurs contenus partagés dans les différentes plateformes de Plan International Cameroon. « A travers un modèle de gestion souple, le réseau a pour ambition de faire un management rotatif, afin de permettre à chaque membre de porter la responsabilité des activités suivant un planning de production de contenus dans les 10 régions du Cameroun » a-t-elle ajouté tout en rassurant qu’il y’aura des distinctions pour les meilleurs. D’où le slogan Développer, Impulser, Récompenser.
Pour ce qui est du fonctionnement de ce projet, il est prévu des ateliers nationaux de formation sur les aspects à la fois de méthodologie et surtout sur les savoirs de pointe en matière de développement durable en lien avec le respect des droits des jeunes filles. A cela s’ajouteront la théorie et pratique, séminaires, conférences et visites de terrain pour rencontrer les acteurs locaux des problématiques traitées, tout en respectant l’équilibre d’expérience. Le thème de chaque atelier devra correspondre aux problématiques liées à l’actualité du moment ou à venir (les grandes conférences internationales par exemple) afin de répondre aux attentes des lecteurs/auditeurs/téléspectateurs.
Une occasion de plus pour Plan International Cameroun de faire connaître ses actions

Dr Eddy Patrick DONKENG l’a bien mentionné à l’ouverture de la séance. L’une des missions principales de Plan international est d’assister les communautés, d’assurer la protection des enfants et de leurs droits au sein des communautés, à travers une communication stratégique, des plaidoyers et mobilisation, des relais de l’impact sur la protection des enfants et des jeunes filles. Il s’agit entre autres de promouvoir les droits et la dignité, s’assurer que les valeurs des enfants soient respectées etc.
Josiane Ngouleu, Responsable de la Sauvegarde à Plan International Cameroun pour sa part, a rappelé que le contenu qui sera produit sur le terrain ne doit nuire à personne. Chaque partenaire doit savoir comment s’y prendre pour collecter l’information sans nuire à autrui. Quels types d’images prendre? Pourquoi ces besoins? De ce fait, Plan international doit être la clé pour qui vont sur le terrain dans l’optique de sensibiliser et d’investiguer en profondeur sur les abus que subissent les enfants et les jeunes filles.
Le Directeur Pays de Plan International au Cameroun, Mohamed BAH, a félicité l’initiative qui selon lui, permettra à l’organisation dont il a la charge, de partager leur expérience avec les hommes de médias. « nous devons nous mettre ensemble pour collaborer et atteindre des objectifs communs ».
En guise de rappel, Plan International est une organisation indépendante de développement et humanitaire qui fait progresser les droits des enfants et l’égalité pour les filles.
Suzanne Maah