Le célèbre enseignant de Droit, Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), a tenu un point de presse au siège de son parti le 27 juillet 2023 à Odza-Yaoundé en présence des membres du directoire de cette formation politique, face à la presse nationale et internationale.
Dans son propos liminaire, le président du MRC a d’entrée de jeu rappelé << l’attachement fondamental et originel de son parti au changement dans la paix et pour les urnes>>, dans l’optique de garantir au Cameroun, un avenir meilleur à travers le strict respect des institutions, qui suit un calendrier électoral préétabli, connu et fixé depuis au moins cinq ans, susceptible de fonctionner en droite ligne avec les acquis sociopolitiques et démocratiques de notre pays.
En outre, cinq exigences du MRC ont été solennellement déclamer par le célèbre orateur dont l’argument financier, pour dire que le report des élections tels qu’effectués en 2007 et en 2018 (prorogation des mandats des députés et conseillers municipaux) qui serait une forfaiture sur le plan juridique, coûte très cher à l’État du Cameroun, ceci en parfaite violation de l’article 15 alinéa1 de la constitution de 1996.
<<Le MRC, seul maître de sa stratégie politique, travaille d’arache pied pour le redressement de notre pays et les citoyens consciencieux sont instamment invités à rejoindre le train du changement tracté par ce citoyen qui par dessus tout défend les causes nobles>>; d’où l’exhortation républicaine :<< let’s change the feature of our belove country in peace>>.
<<Le calendrier électoral est flou et la politique dans notre pays se fait par embuscade>>, déclare le conférencier, avant de renchérir:<<…et pourtant les délais peuvent être respecter afin que l’on évite des reports qui sont toutes causes de gravent entorses non seulement aux activités politiques locales, mais aussi à la crédibilité du Cameroun face aux investisseurs qui ont besoin d’une visibilité, d’une garantie et d’une stabilité solide pour déployer les capitaux >>.
<< Environs 80% de boycottes ont été enregistrés aux municipales et législatives du 09 février 2020>> selon le Pr Kamto, et il est hors de questions ajoute-il, qu’une situation similaire se produise lors des échéances électorales de 2025:
la 1ère préoccupation du Professeur Kamto reste et demeure la résolution de la <<Crise Anglophone>>. C’est pour cette raison que le MRC s’investit à fond pour éclairer l’opinion publique et attirer résolument l’attention des autorités gouvernementales afin que soit anéanti cette hydre qui continue décimer l’économie et le peuple camerounais.
<< Le MRC est prêt à prendre part à toutes les élections en 2025>> dixit le Pr Kamto qui a répondu à quelques questions de journalistes afin d’éclairer leur lenterne.
D’autres part, longtemps avant l’élection présidentielle d’octobre 2018, l’opposition à cor et à cris, la modification du code électoral décrié par certains acteurs politiques bien connu dans notre pays. A ce sujet, le Président du MRC a mis un point d’honneur à annoncer devant les microphones et les caméras, que l’opposition toujours discrédité par ses détracteurs comme une entité moribonde sans tête ni queue à pu réunir récemment autour de la même table, cette formation politique et organisation de la société civile. Au terme de ce conclave, les participants ont produits un document juridique électrique relatif à la modification et à l’amélioration du code électoral camerounais, immédiatement soumis à l’appréciation de la plus haute autorité de notre pays. Ceci est la preuve, martèle le Pr Maurice Kamto que l’opposition camerounaise reste et demeure consciente des enjeux, au regard de l’avenir socio-politique et socio-économique du Cameroun. Il en a profité pour saluer par un bravo, << la dynamique collective en marche au sein de l’opposition>>.
Source: 21st Century’s Ch. Djomo Patrice Junior
