Grâce à l’appui de la convention 2005 qui encadre la protection des industries culturelles et créatives (ICC), le projet pilote de 3 mois a été mis sur pied et présenté au public le 07 juin dernier dans les locaux du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique Centrale ici sis à Yaoundé, par Ruben BINAM, artiste, promoteur du Centre Culturel Ubuntu, et David LESSOUGA représentant de la plateforme digitale Believe au Cameroun.

D’entrée de jeu, les experts(UNESCO paris, Québec , ministère des arts et de la culture du Cameroun ,UNESCO bureau régional Afrique Centrale) ont rappeler que la mise sur pied de ce projet a durée trois mois. Et pour le réaliser, il sera donc  nécessaire de passer par une sensibilisation de tous les acteurs artistiques afin  d’informer le maximum sur les enjeux de ce projet initié par l’UNESCO et le ministère des Arts et de la culture du Cameroun. Ceci à travers la collecte des données, la recherche documentaire, la synergie d’ensemble avec les acteurs, l’analyse des plateformes de streaming existantes, l’évaluation du niveau de référencement de la musique camerounaise sur le digital et son impact sur la création digitale.

En outre, ledit projet répond à un double enjeux notamment la structuration du mouvement artistique et culturelle au niveau du ministère des arts et de la culture, l’encadrement réglementaire et juridique du secteur musicale numérique.

Par ailleurs, les artistes inscrits sur des plateformes digitales n’ont pas toujours des données fiables pour vérifier l’évolution de leurs musiques, avec pour cause le mauvais service Internet, le taux d’accès internet au Cameroun sont autant de facteurs qui illustrent à suffisance la réalisation de cette cartographie numérique avec des données et statistiques fiables.

Rappelons qu’au mois de janvier 2024, un groupe d’experts a été mis sur pied dans l’optique d’évaluer la situation du numérique dans le secteur culturel dans les pays tels que la  Géorgie, le Zimbabwé et l’Ouganda .

En somme, ladite cartographie numérique permettra aux décideurs, bailleurs de fonds, partenaires financiers, institutionnels, et à l’UNESCO  de toucher du doigt les problèmes que rencontre l’artiste camerounais avec pour but  d’améliorer son statut, soutenir la structuration des industries culturelles et créatives, briser les stéréotypes sur les droits rémunérés par  les plateformes digitales.

by Suzanne Maah

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