Dans l’optique de lutter contre la pollution de l’environnement, une cargaison de plastiques non-biodégradables a été interceptée le 18 mars dernier dans le département du Fako région du Sud-ouest grâce à la vigilance et à l’efficacité de la Brigade Mobile des Douanes.
Il s’agit d’une deuxième cargaison saisie en l’espace de quelques jours sur deux des principaux axes de contrôle de la région. Ce qui a permis de mettre en évidence la détermination des autorités douanières à lutter contre la contrebande tout en protégeant l’environnement. Des saisies qui soulignent également la vigilance des services de sécurité face à la montée des tentatives de contrebande dans notre pays.
Rappelons que la première saisie a été effectuée au poste de contrôle de Karata où 220.000 pièces d’emballages plastiques non biodégradables ont été interceptées. Le contenu de cette cargaison qui pesait 270 kg, avait été dissimulé dans un véhicule qui tentait de traverser le poste en direction de Douala. Lesdites emballages provenant directement du Nigéria, étaient destinés à être écouler illégalement sur le marché camerounais. Grâce à la vigilance et à l’efficacité des Douanes, cette tentative de pollution massive de l’environnement a été stoppée.
Peu de temps après, la deuxième opération a été menée au poste de contrôle de Mudeka. Là encore, c’était une cargaison encore plus importante, plus de 350 kg d’emballages plastiques non biodégradables, représentant 295.000 pièces. Toujours en provenance du Nigéria, ces emballages étaient également destinés au marché de Douala. Le mode opératoire était le même, avec des contrevenants cherchant à dissimuler la cargaison pour éviter d’attirer l’attention des autorités.
Une opération coup de poing réussie qui n’a pas simplement été une victoire pour les responsables des Douanes, mais un coup dur porté à la lutte contre la pollution plastique et à la préservation de l’environnement au Cameroun.
Faut-il le rappeler, les plastiques non biodégradables, en plus de représenter une menace pour la faune et la flore locale, constituent un danger pour la santé publique en raison des risques de contamination des sols et des eaux. En confisquant ces cargaisons, les Douanes ont non seulement arrêté des marchandises illégales, mais ont également évité des dommages environnementaux dans le but de lutter contre la pollution des déchets plastiques.
Par Cyrinus Franck Fimba
