La première édition du Sky Awards, tout premier salon international d’architecture d’intérieur se déroule du 19 au 21 juin prochain à Yaoundé sous le parrainage du Ministre des petites et Moyennes Entreprises de l’Economie Sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III.
Le thème choisi pour cette première édition est: « Artisanat et Architecture d’intérieur: une alliance intemporelle ». Un thème qui transcende les territorialités du monde de l’art et du design.
Dans l’optique de mettre en vitrine les innovations telles que l’impression 3D, la réalité augmentée, la modélisation numérique et I’IA appliquée à l’architecture d’intérieur et au design afin de combler le fossé numérique, sensibiliser à la protection de la propriété intellectuelle et au block chain, le comité d’organisation sous l’égide Léonie BWEMBA, Architecte d’intérieur certifiée, Designer Universel & Industriel, Présidente fondatrice d’african confédération of Interior Designers (AFCID) et de l’Association camerounaise des Architectes d’Intérieur (CASSID), les enjeux des masters class qui débutent demain 09 juin 2025 à Yaoundé ont été présentés au public,
L’objectif vise à former des jeunes qui s’intéressent aux métiers et du dû design afin de leur permettre de dévoiler leur talent en architecture d’intérieur. Une initiative soutenue par plusieurs ministères sectoriels à savoir: Mindhu, Minjec, Minefop, Minpostel et bien d’autres partenaires à l’instar de l’international footballeur camerounais Nicolas Nkoulou.
Léonie BWEMBA, Architecte d’intérieur certifiée,Designer Universel & Industriel, Présidente fondatrice d’african confédération of Interior Designers (AFCID) et de l’Association camerounaise des Architectes d’Intérieur (CASSID) a donc consacré la journée du 06 juin dernier à la présentation de l’objectif aux participants pour leur permettre de s’arrimer à cette donne qu’est l’architecture d’intérieur. « L’objectif d’aujourd’hui était une introduction au Masters class, donc ce n’était pas facile de commencer lundi sans avoir fait un bain de foule avec nos participants et leurs présenter ce sur quoi question donc je suis ravie » a-t-elle indiquée. « Les masters class sont découpés en cinq parties notamment : les masters class d’art culinaire et du design qui seront chez Nicolas Nkoulou, donc madame Déborah Nkoulou pourra en dire plus, nous avons également les masters class d’art et du design qui vont se dérouler dans notre centre de formation ici même à la confédération, nous avons également les masters class de la créativité urbaine et de l’art de la rue qui seront en théorie et en pratique à la mairie de Yaoundé 2, et nous avons également les masters class sur la technologie et le numérique qui iront également dans cet édifice. Donc toutes nos masters class sont accompagnées chacune d’elles par un ministre sectoriel. En outre, le minpmeesa a tenu à ce qu’il accompagne les masters class sur les finitions du mobilier parce que c’est ce qui concerne l’artisanat, et elles se dérouleront à Nsimeyong et le reste des jours sont combinés entre la pratique et l’écrit. Les masters class commence à 8h30-12h pour la théorie, et le côté pratique de 14h à 17h tous les jours. Donc la consistance après la finalité, on a le certificat de fin de formation qui est donc signé par le minefop ce qui atteste l’authenticité de nos formations » a rassurée Léonie BWEMBA.
Pour Déborah Nkoulou, responsable de Jys Garden à Odza-Yaounde, la pratique va se passer dans l’après-midi. « le matin ça va être la propreté en cuisine, le langage des couverts et le dressage et l’après-midi les chefs vont prendre le relais avec la pratique (l’entrée et va suivre les plats de résistance et de dessert). La braise, les plats comme le ndole seront de la partie sous l’œil vigilant de mon mari Nicolas Nkoulou, qui va accompagner les candidats lors des formations »
Les modules divergent
Monsieur Mbida Michel, formateur architecte de l’intérieur et designer
« C’est un événement majeur pour nous parce qu’il travaille pour la promotion des jeunes. Les gens qui vont venir se former sont d’abord des apprentis dans le domaine de l’architecture de l’intérieur. C’est la raison pour laquelle, cette formation doit être relativement souple pour leur permettre d’intégrer le milieu. Il s’agira également de leur faire comprendre les défis qui sont ceux de l’architecture de l’intérieur aujourd’hui et surtout les mutations que la profession est entrain de vivre. Il y’a quelques années, on parlait de décoration, par la suite on parle aujourd’hui de l’architecture intérieure, et je pense que dans les années à venir on va parler de design intérieur. Il faudra donc absolument permettre à nos jeunes de comprendre toutes ces subtilités avant de rentrer directement dans les outils de la profession qui sont d’abord, les langages: le langage perceptif ( la perception), le langage descriptif, il faut être capable de restituer, le langage chromatique qui luit ( donne la couleur, la beauté à toute l’espace). Maintenant, on va arrivé aux outils qui sont des outils modernes à savoir: la visualisation, la modélisation, les images à trois dimensions. Et bien évidemment la recherche et la planification spatiale. Et tous ces éléments qui sont des éléments modernes qui représentent véritablement les fondamentaux de l’architecture d’intérieur.
Au finish de cette aventure, il sera question pour les apprenants de pratiquer à fond pour des lendemains meilleurs. « Je penses que la vocation quaura cette formation selon l’idée de la promotrice, c’est de susciter des volontés et des engagements . Au sortir de cet événement, que les apprenants aient envie de devenir des architectes de l’intérieur » a conclu l’expert.
Suzanne Maah
