3,3%: C’est le taux de croissance économique en 2024 au sein de la Communauté Économique et Monétaire d’Afrique Centrale, contre 2,3% en 2023. Des chiffres rendus publics à Yaoundé, au terme de la deuxième session du comité de politique monétaire de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale.
Le Président statutaire de l’instance, le Gouverneur de la BEAC, Yvon SANA BANGUI en a profité durant la conférence de presse d’après comité, pour fustiger la contrefaçon des billets de banque de la gamme 2020.
Et c’est le lieu de statuer sur les mesures de sécurité et de fiabilité de cette monnaie en circulation.
Des signes de sécurité qui permettent d’asseoir la fiabilité. Numéros de série, motifs, signes, mini-lettres; en examinant les billets par transparence, on remarque des lignes sombres discontinues sur toute la hauteur des billets comportant le sigle CEMAC. Des coupures de la gamme 2020, quelques mois seulement après leur mise en circulation, ont fait face à la contrefaçon, à quelques endroits de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale, zone CEMAC. Ce qui est mal, très mal d’ailleurs, martèlent les spécialistes des questions de monnaie, ces experts conseillent alors de toujours toucher, regarder et incliner chacun des billets que l’on reçoit.
Des techniques qui permettent de détecter les faux billets.
Ces mêmes experts, précisent que le papier du bon billet d’argent doit avoir une texture ferme et une sonorité craquante. Le bon billet ne doit-être mou ou cireux.
Des procédés d’impression spéciaux confèrent au vrai billet un effet de relief et une ancre plus épaisse sur le motif principal.
Il est question là d’attirer davantage l’attention des 51 millions d’habitants de la CEMAC, à mieux s’approprier leur monnaie et de savoir en toute circonstance dénoncer les spécialistes de la contrefaçon qui se recrutent dans toutes les sphères de la société. L’imitation pour ce qui est du billet de banque et la pénurie pour ce qui est des pièces de monnaie; les défis sont donc énormes en zone CEMAC aujourd’hui!
By Sylvain YANGMAN