C’était le leitmotiv de la rencontre qui s’est déroulée du 2 au 3 juillet 2024 à Yaoundé sous la coordination des Présidents Mamadou FAYE, Président de l’AISCCUF, Premier Président de la Cour des Comptes du Sénégal, et YAP Abdou, Président de la Chambre des Comptes du Cameroun, en présence d’autres personnalités venus des pays membre de l’Association des Institutions Supérieures de Contrôle ayant en Commun l’Usage du Français (AISCCUF).
Le thème retenue cette année est: « La bonne prise en compte des ODD par les ISC et l’impact de leurs travaux sur les parties prenantes». Ce thème vient donner une certaine visibilité à la note de la chambre des comptes qui donne la conduite du camerounais. Ceci à travers l’Objectif de Développement Durable (ODD 16) des Nations Unies qui est centré sur la PAIX, JUSTICE ET INSTITUTIONS EFFICACES. Lesdits travaux se sont déroulés en débats et ateliers autour desquels l’accent était mis sur l’importance et l’utilité de l’ODD 16 lors des audits.
Durant les échanges, l’on a mis en exergue la professionnalisation, la formation, afin de mettre en pratique les connaissances acquises à l’école. Ce qui présente une nette amélioration au niveau du public, des performances, des audits qui s’opèrent au niveau de la chambre des comptes du Cameroun.
Selon Mamadou FAYE, Président de l’AISCCUF, Premier Président de la Cour des Comptes du Sénégal, c’est une occasion pour les experts d’apprendre beaucoup de choses et la visibilité qu’on donne aujourd’hui à la chambre des comptes permettra aux ordonnateurs de se mettre en garde, et de savoir quand même qu’il y’a une chambre de compte qui contrôle et qui œuvre dans la gestion des fonds publics.
Lors de son allocution, Le président de la Chambre des comptes, Monsieur YAP Abdou a rappelé que ces travaux auront un impact positif sur les jeunes citoyens, sur les contribuables qui veulent savoir où va leur argent, mais également sur les citoyens, les usagers et contribuables. « C’est très important de tenir ces assises, parce que nous constatons que dans tout le pays, il y’a manque de communication entre les ISC et les partenaires, aujourd’hui, nous allons voir comment remédier à cela » a-t-il souligné à l’ouverture des travaux.
Après deux jours d’échanges et de partage d’expérience, les participants venus de 15 pays divers pourront désormais être capable de mener des audits en s’appuyant sur l’ODD 16 qui est la base.
Au terme des travaux, Monsieur Mamadou Faye s’est appesanti sur la sur la professionnalisation car, désormais, tous les membres de l’AISCCUF seront outillés. « On a accentué la professionnalisation parce que, quand on a la lourde responsabilité de juger ses semblables, on doit être à la hauteur. Nous ne devons rien avancer qu’on ne puisse justifier, tout rapport que nous faisons doit être accompagner des éléments probants. Comme dans toute organisation il y a relève nous étions aussi en train de préparer la relève. Les précédents congrès ont été tenus en côte d’ivoire, ensuite au Sénégal, mais celui du cameroun a battu les records. Il a également félicité le comité d’organisation des assises tenues. Le recours de la préparation, la participation, de l’organisation tous les trois défis qui étaient dans la chambre des comptes ont été relevés c’est pourquoi, nous décernons la médaille d’or au Cameroun pour la réussite de l’organisation».
Au finish, Monsieur YAP Abdou a exprimé son satisfécit et se réjouit du professionnalisme de ses collaborateurs notamment le comité d’organisation pour les préparatifs et le déroulement de ces assises. «Vous avez suivi les appréciations du premier président de la cour des comptes du Sénégal. Il a apprécié l’organisation tout ce qui s’est passé et il nous decerne une médaille d’or, pour la performance, et nous osons croire que nos jeunes collègues vont tirés des leçons sur la professionnalisation. Nous voulons qu’ils soient bien formés et nous sommes très satisfaits de la substance de ces travaux » a conclu le Président de la Chambre des Comptes du Cameroun.
Au Yaoundé aura tenu le pari de la préparation, de l’organisation et de la participation. Place maintenant à la capitalisation des acquis.
Suzanne Maah
