La première édition En participant à la première du Salon Africain de la Femme Rurale (SAFER) a officiellement ouvert ses portes du 13 au 18 novembre 2023 à Yaoundé. Un événement au cours duquel la femme rurale d’Afrique dévoile ses oeuvres pour faire valoir son dur labeur. Ceci sous la coordination de Madame Marie Thérèse Abena Ondoua, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF) en présence de plusieurs membres du gouvernement et organismes internationaux.
Placée sous le thème « la Femme Rurale, mamelle nourricière de l’Afrique: Comment capitaliser son savoir-faire pour en faire une meilleure productrice de richesses?. Le Cameroun comme dans plusieurs pays en Afrique, enregistre 80% des produits agricoles issus de la main rurale. Pour les femmes camerounaises, le processus d’acheminement de ces produits des villages vers les grandes métropoles constitue encore un véritable calvaire. Chaque année, se célèbre la journée internationale de la femme rurale. Une occasion pour ces femmes de revoir des nouveaux modèles de production, de transformation et de commercialisation de leurs produits. Une option très connue qui se déroule à travers des groupes des ONG, GIC, associations, où celles-ci suivent des ateliers de formation sur la qualité de production, de transformation et de commercialisation. Il est donc question de passer à l’étape supérieure. D’où la nécessité du Salon Africain de la Femme Rurale ( SAFER ).
Durant cinq jours, l’activité sera animée par une foire d’expositions, un atelier de formation des femmes en TIC dans le cadre de l’opération MIJEF, un atelier de formation des femmes sur des techniques de marketing, épargne et de gestion des stocks, business plan, entrepreneuriat féminin et éducation financière etc.
En effet, cette première édition vise à contribuer à la promotion de la production et de la consommation locale du made in Africa par des femmes vivant en milieu rural, tout en saisissant les opportunités que leur offre la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF). Ces dernières doivent en profiter afin de se munir d’outils nécessaires pour faire face à ce vaste marché.
Plusieurs associations et organisations de femmes venues de plusieurs pays africains ont répondues présent, notamment le Gabon, Sénégal, Tchad, République Centrafricaine, du Cameroun, avec pour objectif de partager leurs expériences.
KHADI DIA, Sénégalaise, Styliste Modéliste, Créatrice de Mode se rejouit de cette opportunité. << Je suis venu au SAFER par invitation de Madame la Présidente. Je suis venu vous montrer ce que j’ai en main. Je suis très contente de l’accueil chaleureux des camerounaises et je leur attribut une mention spéciale. Je prie aussi que ça ne sois pas là dernière participation avec vous. Pour les produits comme vous le constatez, c’est des coutures 100% sénégalaises. J’ai apporté les trucs de femmes, d’hommes, bijoux et vêtements . On a apporté pas mal de choses pour embellir la maison. De manière détaillée, j’ai apporté des bazins typiquement sénégalais qu’on appelle dès diazners cousus avec des broderies. Juste pour montrer que existe au Sénégal. J’ai amené des dentelles, des chapeaux, des foulards déjà attachés, pour faciliter la coiffure aux dames, les vrais gandouras en deux pièces, ou en MACKY SALL comme on nomme notre Président du Sénégal, les gangs en lin et super cent, des parfums, et les perles de reins, ne sont pas en reste. Tout ceci à porter de mains de tous car les prix varient de 10.000 FCFA en montant>> s’est-elle confiée à la presse.
Suzanne Maah
