Selon le bureau international du travail et d’autres organismes ces taux varient entre 14 % et 40 %.
Le taux le plus bas est de l’ordre de 14,8 % au Cameroun et de 40 % au Gabon, le pays qui enregistre le plus haut taux de chômage dans la sous région CEMAC.
Ces taux,de chômage élevés qui font mauvais ménage avec le développement.
L’ éditorial de :
Sylvain YANGMAN
40 % c’est le taux de chômage des jeunes au Gabon et c’est le taux le plus élevé dans la zone CEMAC constituée de 6 États membres,notamment le Gabon,le Cameroun, la Guinée Equatoriale,la République Centrafricaine, le Congo et le Tchad.
Le taux le plus bas est celui du Cameroun soit 14,8 % des jeunes âgés entre 25 et 35 ans et titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur.
Le Cameroun où la jeunesse selon des statistiques de 2023 du Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique représente près de 10 millions de la population totale estimée à environ 30 millions aujourd’hui.
16,5 % de chômeurs jeunes en Guinée Équatoriale,
au Tchad 22 % des jeunes sans emplois,
25 % au Congo et 24,2 % de jeunes sont au chômage en République Centrafricaine.
Les déséquilibres ont pour noms: l’inflation;
une hausse généralisée et durable des prix;
la récession,une diminution du produit intérieur brut.
La croissance en zone CEMAC a ralenti à 1,7 % en 2023 contre 3,1 en 2022 en raison d’une baisse de l’activité pétrolière en Guinée Équatoriale et d’une croissance de plus en plus faible au Gabon où les perturbations des transports ont affecté la production minière et pétrolière.
Il y’ a peut-être un regain d’espoir.
Les économistes indiquent que la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ( CEMAC) devrait se situer à 3,3% en fin 2024. Cela suite à une bonne tenue des activités non pétrolières.
Les taux de chômage élevés amplifient l’ exode rural, créent une césure malheureuse entre les générations.
Des employés qui vont à la retraite sans remplaçants et bonjour la fragilisation du tissu économique et le marasme économique: des maux qui caractérisent cette communauté de 51 millions d’habitants.
Une communauté pourtant logée ou qui abrite le deuxième massif forestier du monde.
De l’or pur, de l’or vert, de l’or brun comme le cacao et bien d’autres ressources naturelles qui auraient dû être transformées,chacune d’elle, en opportunités de richesses pour la transformation structurelle des économies au sens le plus noble de ce terme transformation.
Des géostratéges,
socio économistes et autres observateurs pensent qu’il est urgent d’asseoir l’ adéquation formations emplois avec une amorce sur les formations,elles mêmes en harmonie avec les besoins réels du monde du travail.
Ainsi,la jeunesse de la CEMAC, frange de la population la plus importante pourra jouer le rôle qu’ on attend d’elle,à savoir celui de catalyseur du développement en ce siècle de vitesse :
ce XXI ème siècle.
Cette logique peut encore devenir une réalité gagnante.
Il suffit juste que les Etats de la CEMAC se debarrassent des discours pour laisser la place aux actions concrètes conséquentes dénudées de corruption,de favoritisme , d’homosexualité,de coptations dans des sectes ou de bien
d’ autres harcèlements qui n’ honorent point nos cultures de guerriers et de vainqueurs.
réveillons – nous!
By: Sylvain YANGMAN
