C’est en prélude à la 17ème édition de la Journée Internationale de la Femme que le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille Marie Thérèse Abena préside ce 06 février 2024 la journée dédiée à cet effet.
Célébrée chaque année, le thème qui sous-tend cette édition est:<< Sa voix compte pour son avenir: Investir dans les Mouvements dirigés par les Survivantes pour mettre fin aux Mutilations Génitales Féminines>>. Thème autour duquel l’objectif vise à contribuer à la réduction des Mutilations Génitales Féminines par une plus grande implication des survivants.
En effet, cette célébration vise à renforcer et/ou mettre en place des plateformes pour améliorer la participation des Survivantes à la prise de décision au niveau local et national ; mobiliser les financements pour les actions et initiatives portées les Survivantes ; poursuivre la mise en œuvre du Plan d’Action National pour l’Elimination des MGF; Vulgariser les instruments juridiques internationaux, régionaux et nationaux de protection des droits des femmes et des filles. Les résultats attendus sur des plateformes impliquant les Survivantes à la prise de décision au niveau local et national seront renforcés ou mis en place et biens d’autres.
Selon le Ministre Marie Thérèse Abena Ondoua, 1,4% de femmes sont touchées sur le territoire national et 20% dans les foyers, car celles-ci vivent des mutilations, des excisions etc.<< Ce thème invite les Survivantes de lutter contre les pratiques culturelles néfastes. De nombreuses femmes souffrent en silence. Il est temps d’agir efficacement. Engageons nous tous contre les Mutilations Génitales Féminines. Intensifions les actions dans les zones foyers. Oeuvrons ensemble pour éradiquer le MGF avec la plus forte énergie>> a-t-elle soulignée au terme de son propos.
En marge de cette célébration, le MINPROFF appel à l’action pour une fort mobilisation. Il s’agit entre autres amplifier la voix des survivants en entreprenant plusieurs démarches ; investir dans les mouvements dirigés par les Survivantes des MGF; prioriser des services accessibles, complets et culturellement sensibles pour les Survivantes MGF; renforcer le pouvoir et la capacité d’action des Survivantes des MGF grâce à des programmes éducatifs, des formations aux compétences de vie, et des opportunités d’entrepreneuriat, et ce, pour plaider en faveur de zéro cas de la MGF pour la prochaine génération.
Suzanne Maah