C’est suite à la signature des conventions de garantie portefeuille État – Établissement prêteurs tenue le 16 août 2023 à Yaoundé sous la Coordination du Ministre des finances, Louis Paul MOTAZE.
Un accord qui permettra aux petits et moyennes entreprises (PME), de pouvoir bénéficier du financement souhaité, avec pour garant financier l’État.
« Où vais je trouver un financement pour mon projet ? », la question a toujours été posée du côté des porteurs de projets de petites et moyennes entreprises. Aujourd’hui, par la biais du gouvernement, cette équation trouve une solution, pour ainsi permettre de booster l’économie nationale. Les PME ont beaucoup de problème pour bénéficier des crédits bancaires. Parlant des PME je voudrais rappeler, que des initiatives qui viennent des anciens étudiants universitaires qui, au lieu d’aller cogner à la porte de la fonction publique, veulent se lancer, et veulent répondre à l’appel du chef de l’État qui a demandé aux jeunes d’oser, alors nous avons un pays où les jeunes sont ingénieux, et ils osent, mais sauf que, pour cela il faut des moyens. Et généralement ces moyens ne viennent pas. Pas parce que les banques pour des raisons qui leurs sont propres, mais qui sont des raisons objectives, à savoir : la garantie. C’est la raison de beaucoup de découragement de plusieurs entrepreneurs. La décision qui a donc été prise au niveau du gouvernement, c’est que l’on accorde ce qu’on appelle une garantie souveraine» a affirmé le Ministre Louis Paul Motaze.
Généralement, les institutions bancaires refusent d’octroyer des crédits à des PME, pour cause de manque de garantie. C’est pourquoi au « niveau de l’État, lorsque la banque valide la fiabilité d’un projet, mais qu’il manque de garantie, elle se retourne vers l’Etat pour présenter le problème…l’État refait l’étude du dossier, pour voir si le projet en question rentre dans les domaines qui sont pour nous jugés prioritaires. Nous avons une Stratégie Nationale de Développement, qui a fixé des filières prioritaires, et nous voulons surtout encourager les gens à aller vers ces filières là. A ce niveau, l’État accorde la garantie, que la PME n’a pas pu accorder». Le gouvernement par ce moyen, tente de donner un coup de pousse à un secteur, qui: « constitue environ 90% de notre tissu économique ».
En somme, la question de corruption reste au centre des préoccupations, car nombreux entrepreneurs se plaignent de ce que « dans la plupart des cas, leurs dossiers sont bloqués dans des placards pour n’avoir pas mouillé la barbe à son prêteur». Ils espèrent que ce volet sera également pris en compte après cette convention.
Tjang Frida