C’est à l’occasion de l’ouverture de la Revue des projets routiers en exécution le 19 septembre 2023 à Yaoundé et ceux jusqu’au 22 septembre 2023.

L’objectif est d’identifier les contraintes liées à l’exécution des projets routiers, afin d’y apporter des solutions. Des travaux qui seront consacrés au réseau Nord Sud et Ouest. L’ouverture de la séance a été axé sur le réseau Nord qui constitue les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’extrême Nord.

Route Ngaoundéré-Paro: L’insuffisance de l’entreprise CSCEC met le MINTP en colère.

Étendue sur un linéaire de 70 Km et charrie plusieurs attentes sur le plan socio-économique dans la région de l’Adamaoua, le niveau d’avancement des travaux est de 27,80% après 45 mois, un chantier quasiment abandonné et un arrêt des travaux d’où l’exécution du projet de construction de la Route Ngaoundéré-Paro ne répond pas aux attentes du Maître d’ouvrage. En effet, ledit projet a pour but de construire une route revêtue entre Ngaoundere et Paro, dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations.

Sur le site des travaux, à la place d’importants travaux, le tableau qui est dressé fait état d’un arrêt de la majeure partie des prestations, des engins stationnés, de l’arrêt de la production des granulats et la diminution du stock déjà réalisé pour une destination inconnue et le non respect du chronogramme d’achèvement des travaux validés. Les travaux sont exécutés à 27,77% pour un taux de consommation de 92,59%.

Pour ce qui est des travaux préparatoires, ceux-ci couvrent 70 km et l’entreprise a entamé les travaux de chaussées. Toutefois, après 45 mois de travaux, on entrevoit pas encore la fin de ceux-ci. La mission de contrôle a déploré le non respect du chronogramme du projet par l’entreprise China State Construction Engineering Corporation (CSCEC) et davantage, l’absence du personnel clé. Pour l’entreprise, le problème vient de sa difficile collaboration avec la mission de contrôle. Le directeur de projet a affirmé avoir effectué des investissements qui ne sont malheureusement pas visibles sur le chantier. Son plaidoyer a en outre consisté à énumérer les engins sur le terrain.

Selon le Maître d’ouvrage, l’entreprise en charge des travaux cause un préjudice énorme à l’Etat du Cameroun et aux populations. Emmanuel Nganou Djoumessi a donc instruit d’évaluer ce qui a été fait, de procéder au payement des prestations effectuées et de saisir les cautions de l’entreprise. Ces mesures instruites visent de manière décisive à aboutir à une résiliation du contrat de l’entreprise.

Tjang Frida

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